Krasso : "Saint-Étienne, c'est quelque chose quand même"

L'attaquant international ivoirien garde néanmoins un regard bienveillant sur le club qui lui a mis le pied à l'étrier dans le monde professionnel. Dans une interview accordée à l'application 90Football, JPK évoque la ferveur entourant le club du Forez :

"On est des joueurs, un jour on est à Saint-Étienne, l'autre on est amené à jouer pour un club différent. Alors qu'eux, ils sont nés à Saint-Étienne, ils vont vivre à Saint-Étienne toute leur vie et mourir à Saint-Étienne. C'est vraiment leur cœur qui est à Saint-Étienne. Si on perd, toute la semaine, la ville est grise. Tout le monde est énervé. Le boulanger te passe ton pain mais... Argh ! Il n'a pas trop envie de te le passer. A contrario, quand on gagne, tu demandes une baguette au boulanger, il te passe quasiment toute la boulangerie ! 

C'est une ville dans laquelle tout le monde est supporter. Tu vas jouer avec ton enfant dans un parc, il y a un supporter. Le boulanger dont je parlais, c'est un supporter et ses fils vont tous les week-ends au match. On est quasiment à domicile même à l'extérieur, il y a des supporters partout en France. On était constamment suivi et épaulé sur le terrain. C'est une fierté parce qu'on sait que partout où l'on va, ils seront là ! On aura des gens derrière nous et c'est à nous de leur donner le sourire à la fin du match. 

Quand ça se passe bien, on est bien à Saint-Étienne. C'est une bonne ville, il y a une bonne ambiance dans le stade, c'est un club mythique. Saint-Étienne, c'est quelque chose quand même !"

En Serbie, Jean-Philippe Krasso a vu son temps de jeu progressivement diminuer. Il est désormais plus généralement utilisé comme joker de luxe. Il affiche tout de même des statistiques intéressantes avec huit buts toutes compétitions confondues en plus de quatre passes décisives en 32 matchs disputés.

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