L'ASSE a un gros handicap selon Balbir

Pros | Publié le par Tibo | 16 commentaires
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C'est la trêve internationale et l'AS Saint-Étienne pointe à la cinquième place de la Ligue 2 BKT, à seulement trois points du deuxième, l'AJ Auxerre. Un classement plutôt conforme aux ambitions du club qui sont de remonter au terme de cette saison 2023-2024.

Malgré une belle série en cours de huit matchs sans défaite dont cinq victoires, le public stéphanois ainsi que les différents observateurs du club restent sur la réserve. La faute à un jeu timoré sur le plan offensif alors que l'équipe a enfin trouvé de la solidité sur le plan défensif. 


Dans sa dernière chronique sur ButFootballClub, Denis Balbir met en avant une absence qui pèse sur le jeu de l'AS Saint-Étienne. Selon lui, le retour d'Ibrahima Wadji espéré pour le déplacement chez le leader lavallois pourrait changer le visage des Verts : "Aujourd’hui, il ne faut pas oublier que l’ASSE avance malgré un gros handicap : l’absence d’Ibrahima Wadji. C’est une absence importante. On l’oublie un peu car Sainté est parvenue à gagner des matchs et que Sissoko a marqué des buts sans lui mais il manque vraiment ce joueur qui amène du rythme, de la profondeur, propose des appels, crée du danger… Parfois, un joueur qui revient peut faire toute la différence dans un secteur de jeu…"

Cela suffira t-il à faire de Saint-Étienne un sérieux candidat pour la montée ? Le journaliste réserve encore sa réponse après dix journées disputées mais se contente volontiers du bilan comptable actuel : "C’est bien trop tôt pour dire si Sainté jouera le podium, le ventre mou ou le maintien dans cette Ligue 2. Aujourd’hui, tout ce qu’on peut dire c’est que Saint-Étienne parvient malgré tout à prendre des points en jouant mal. Pour les supporters, ce n’est pas suffisant. On aimerait tous que notre équipe gagne tous ses matchs en marquant trois buts et en se montrant spectaculaire avec des triplés, des pirouettes, des ailes de pigeon et des talonnades mais il faut savoir se contenter de ce qu’on a. L’ASSE sait d’où elle revient. Je pense que Laurent Batlles est lucide sur le travail qu’il a mené et sur les axes d’amélioration."

Photo de Ibrahima Wadji
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