L'ASSE fait déjà rêver certains pour la saison prochaine

Pros | Publié le par Joris | 7 commentaires

À peine l'exercice 2022-2023 terminé que les clubs se projettent sur la saison 2023-2024. C'est le cas de Concarneau qui pour la première fois de son histoire va connaître la Ligue 2 l'an prochain après sa superbe saison en National 1. 

Il y a eu de l'enjeu jusqu'au bout en National 1 cette saison mais ce sont finalement Concarneau et Dunkerque qui ont su tirer leur épingle du jeu pour accéder à la Ligue 2 l'an prochain. Un championnat dans lequel ils retrouveront plusieurs clubs mythiques en France dont l'AS Saint-Étienne sans doute le plus emblématique d'entre-eux. Les Verts font déjà rêver pour la saison prochaine notamment du côté de Concarneau comme l'a confié le président Jacques Piriou à L'Équipe. Il revèle notamment la teneur d'une discussion qu'il a eu avec sa femme après l'accession en Ligue 2 : "J'ai du mal à réaliser. Ça donne des frissons. Ma femme, qui n'est pas du tout foot, m'a dit : "Mais vous allez jouer contre Saint- Étienne ?" Bah oui, on va jouer Saint-Étienne."

Néanmoins, il y a encore du travail pour que ce rêve ne se transforme pas en cauchemar comme l'avait vécu Luzenac. Monté sportivement à l'issue de la 2013-2014, Luzenac avait vu sa montée annulée par la Ligue de Football Professionnel (LFP) pour des raisons financières et de non-conformité du stade. La justice avait finalement donné raison au club de Luzenac, six ans plus tard mais le mal était fait. Pour éviter une telle mésaventure, Concarneau doit trouver un stade de repli car le leur n'est pas aux normes : vidéosurveillance, espace presse, parcage visiteurs et parkings font défaut tandis qu'une tribune, trop proche de la pelouse, doit être démolie. Le Maire de la commune, Marc Bigot, a affirmé lors d'une conférence de presse que les travaux de destruction de la tribune débuteront fin août ou début septembre, que cinq millions d'euros vont être déboursés par la municipalité et qu'un synthétique va aussi être livré. 

Néanmoins, Concarneau a jusqu'au 15 juin pour assurer à la LFP qu'un terrain de repli a bien été trouvé et qu'une rénovation du stade d'origine a bien été engagée. Des possibilités existent à Vannes, Lorient ou encore à Brest voire même Rennes et Guingamp en dernier recours pour assurer l'intérim mais aucune certitude que les clubs accepteront de partager leur stade. Le chronomètre est lancé et le président Jacques Piriou se montre tout de même confiant : "Je ne peux pas dire que je suis très serein. Je suis confiant, mais c'est laborieux. À un moment donné, il va falloir se décider."

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