L'hommage de Revelli à "Geogeo de Montreynaud"

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 3 commentaires

Georges Bereta nous a quitté le mardi 4 juillet dernier à l'âge de 77 ans, des suites d'une longue maladie. Depuis, les hommages se succèdent pour ce monument du football stéphanois et français.

Le dernier en date est celui de Patrick Revelli, proche de Georges Bereta avec qui il a longtemps joué sous le maillot vert mais dont il est surtout resté proche tout au long de sa vie : "Avec Georges, on a vécu de grands moments de vie. On a partagé beaucoup de choses. Il y a eu l'ASSE, évidemment, mais aussi Roanne, Adidas où on a travaillé ensemble pendant 14 ans, et les vacances au Grau du Roi, tous les étés. On aimait s'y retrouver. Saint-Genest Malifaux aussi, à la campagne. C'est 50 ans de vie commune."

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Forcément, au moment d'évoquer son ami dans les colonnes de But, beaucoup d'images reviennent dont une précisément qui permet de mieux cerner l'homme et le joueur qu'il était : "L'image, c'est Split. On perd 4-1 là bas, on a la tête dans le sac. Mais entre l'aller et le retour, pendant 15 jours il nous a convaincus qu'on pouvait gagner 3-0, qu'on l'avait déjà fait en championnat, que ce n'était pas si difficile, et qu'on le ferait au retour. Georges, c'était un leader, un gros caractère. Quand Herbin a arrêté de jouer et qu'il est devenu entraîneur, il se murmurait que ce serait Jean-Michel Larqué qui prendrait le brassard. Mais pour Georges il n'était pas question que ce soit Jean-Michel ni personne d'autre que lui. Il est allé le dire à Herbin. C'était le plus ancien au club, il était là depuis les Pupilles. Il était natif de Saint-Étienne. « Geogeo de Montreynaud », il aimait qu'on l'appelle comme ça, il était fier d'être Stéphanois, fier de son quartier, de ses origines. C'était un vrai amoureux de l'ASSE."


Patrick Revelli brosse également le portrait d'un joueur talentueux et robuste : "Il avait la force et la finesse. Il adorait faire des passes de l'extérieur du pied gauche, il caressait le ballon. C'était sa marque de fabrique. Il avait une super technique de frappe, il était percutant, il allait toujours de l'avant. Il n'a pas été capitaine de l'équipe de France par hasard. C'était un monument stéphanois."

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