La femme de Ramirez s'exprime sur la situation de son époux
Trop juste pour figurer dans le groupe en Alsace, Ignacio Ramirez ronge pour l'heure son frein dans le Forez. Dans les colonnes de El Pais, sa femme Antonela Lima est revenue sur l'adaptation de la famille à cette nouvelle vie ainsi que sur celle de son époux.
La famille Ramirez s'est installée dans les hauteurs du Forez, en périphérie de la ville et à proximité de la famille Trauco : "L'endroit est divin. La maison où nous sommes est entourée de verdure. La vue, avec le lac et les arbres, semble être un fantasme. Ce qui nous pose le plus de problème, c'est la langue. Nous prenons des cours mais ça reste compliqué. D'ailleurs, ils ne parlent pas plus que le français ici. Peu parlent anglais."
Concernant l'intégration de son conjoint, la barrière de la langue revient une nouvelle fois ainsi que le très (trop) rapide lancement sur le terrain de l'uruguayen : "La barrière de la langue lui coûte. Dans le football, tout est parlé en français et il ne comprenait pas grand-chose aux tâches et aux consignes. Mais il étudie aussi et maintenant nous connaissons les bases. De plus, ils lui donnent des cours spéciaux axés sur le football : pour lui apprendre les termes essentiels. Il est impatient et attend une autre occasion d'avoir plus de minutes pour pouvoir marquer un but. J'ai une grande confiance en lui et lui aussi. Tout a été très brusque. Quand il est arrivé, deux jours plus tard, ils l'ont mis sur le terrain, sans grande adaptation. Cinq jours plus tard, dans un autre match, il jouait comme titulaire. La communication était difficile sur le terrain.
La période du mercato s'est terminée le 31 août et ce matin-là, nous avons découvert son prêt. Nous avions tout préparé en Uruguay, j'avais inscrit Faustine à l'école. Le même jour, il a signé le contrat et une minute avant la fermeture, tous les papiers ont été envoyés. Si nous avions su avant, nous aurions commencé à étudier le français en Uruguay."
