La Ligue 1 aurait pu continuer après le 3 août dit Ceferin
Jean-Michel Aulas a reçu un soutien de taille. Le Parisien s'est en effet procuré un courrier à destination du président de l'OL, signé par le patron de l'UEFA Aleksander Ceferin qui affirme que le championnat aurait pu se terminer au-delà du 3 août.
Alors que les instances du foot français ont évoqué la date butoir du 3 août depuis le début de la crise pour terminer le championnat, le président de l'UEFA Aleksander Ceferin a affirmé dans un courrier daté du 14 mai à destination de Jean-Michel Aulas que la Ligue 1 aurait pu terminer plus tard. Une annonce qui conforte la position du président de l'OL qui souhaite que la compétition se termine.
"Quant à savoir si l'UEFA a effectivement donné à ses associations membres un délai au 3 août pour terminer leurs championnats nationaux, la clarification suivante devrait répondre à votre question. Les dates du 20 juillet et du 3 août (date qui concerne la France, ndlr) ont été mentionnées dans les présentations faites lors des réunions avec secrétaires et présidents des 55 associations membres de l'UEFA le 21 avril et lors des réunions entre l'UEFA, les groupes de travail ECA (Association des clubs européens, ndlr) et EL (Union des Ligues européennes, ndlr). Cependant, nous avons toujours mentionné lors de ces réunions que ces dates ne sont que des recommandations, formulées à titre provisoire et non pas officiel. J'espère que ces explications apporteront des réponses suffisantes à vos questions."
Dans ce courrier que s'est procuré Le Parisien, il précise également qu'il était possible de terminer le championnat selon un modèle adapté, différent du déroulement initial.
"(...) La recommandation de l'UEFA était donc clairement d'encourager les associations et les ligues nationales à faire de leur mieux pour terminer les championnats nationaux en cours, soit dans le format d'origine, soit dans un format adapté, si nécessaire. Le but était de tout faire pour protéger l'intégrité des compétitions et garantir l'application du principe du mérite sportif." Une chose est sûre, Jean-Michel Aulas n'est pas prêt de lâcher l'affaire.