La Ligue 1 prête à l'écran noir pour la reprise

Ligue 1 | Publié le par Tibo | 41 commentaires

Pour son retour en Ligue 1, l'AS Saint-Étienne se déplace sur la pelouse de l'AS Monaco, le weekend du 17 ou 18 août prochain. Une belle affiche face au deuxième de la dernière édition du championnat, qualifié pour la Ligue des Champions.

On peut légitimement s'attendre à une vague verte déferlant sur la principauté, comme en 2005 avec un Stade Louis II acquis à la cause stéphanoise. 

Un phénomène qui pourrait encore être amplifié par l'absence d'un diffuseur pour la Ligue 1. À quelques semaines de la reprise, aucune décision n'est prise et l'idée d’un retour du championnat sans diffuseur fait désormais son chemin chez les présidents de clubs. En témoigne les propos de Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims mais également du collège de Ligue 1. 


Ce dernier se dit prêt à débuter la saison sans diffuseur, ne souhaitant pas se précipiter : "La situation est évidemment préoccupante. Mais par expérience, il ne faut, malgré tout, pas prendre des décisions dans la précipitation. C'est pour cela que l'on a eu un collège, samedi, qui a été assez positif. Maintenant, tous les présidents ont le même degré d'information. Et on va se réunir, jeudi, pour voir comment cela évolue. Car tout n'est pas fini dans les négociations. Il y a toujours la possibilité d'une sortie différente. (ndlr : sur le projet de chaîne 100% Ligue 1) Il y a un peu un ultimatum car il faut du temps pour la démarrer. Mais si on doit reprendre la saison sans chaîne, pendant une ou deux journées, on assumera. Les gens iront au stade pour voir les matches. Et on patientera. Je pense que c'est une erreur de démarrer quelque chose dans la précipitation."


Concernant les offres sur la table, Jean-Pierre Caillot explique pourquoi DAZN ne suscite pas l'adhésion des présidents : "L'option DAZN n'est pas pire qu'autre chose, mais en termes de garanties, cela fait trop penser à ce qui a pu arriver dans le passé (la défaillance de Mediapro, en 2020)... Si c'était DAZN, il faudrait que les garanties soient beaucoup plus certaines que celles que l'on a aujourd'hui. Il faudrait avoir des garanties de l'actionnaire majeur, ce qui n'est pas le cas. Aujourd'hui, les garanties apportées ne satisfont pas les présidents de club. 375 millions d'euros par an, plus un match à vendre, cela permettrait peut-être de tourner autour de 500 millions. Ce n'est pas les 700 millions attendus, mais ce serait quand même possible. Pour le moment, c'est ce qui fait que cette option est mise de côté (ndlr : les garanties)."

Source : L'Équipe

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