La mise en garde d'Alexandre Bompard aux repreneurs de l'ASSE

Club | Publié le par Joris | 36 commentaires

Né à Saint-Étienne et fils de l'ancien président des Verts Alain Bompard, Alexandre Bompard garde un œil attentif à la situation de son club de cœur. Il s'est notamment exprimé sur le rachat du club stéphanois par le groupe canadien Kilmer Sports sur France Inter, dans l'émission L'esprit sport.  

Avant que l'ASSE ne remonte officiellement en Ligue 1 ce dimanche, Alexandre Bompard était l'invité de l'émission L'esprit sport sur France Inter. L'occasion pour le PDG de Carrefour de s'exprimer sur son club de cœur, si particulier à ses yeux : "J'ai pensé aux supporters incroyables de ce club. C'est un club de transmission, c'est un club unique. Quand vous voyez les supporters de Saint-Étienne, vous voyez des jeunes de 16-18-20 ans, de temps en temps je les interroge et en fait ils n'ont rien connu des grandes heures. En fait c'est un club où la transmission du papa, de la maman ou du grand-père, ça a marché et ils vous parlent des années 70 comme s'ils y avaient été. Je ne connais pas d'autres exemples. Les clubs anglais ont ça mais en France ça n'existe pas. Les clubs anglais ont ça et Saint-Étienne a ça."


Au courant que le rachat de l'ASSE était proche, Alexandre Bompard formule ensuite une demande aux repreneurs, le groupe canadien Kilmer Sports : "Quand on possède Saint-Étienne, il faut être à la hauteur de l'héritage. Ce n'est pas un club comme les autres, vous ne pouvez pas vous dire que vous voulez le prendre et que si ça ne marche pas, je prendrais Nice ou Bordeaux. J'espère que les nouveaux propriétaires comprendront ça intimement. On ne fait pas du trading à Saint-Étienne. À Saint-Étienne, quand vous prenez le club, vous êtes dépositaire d'un héritage qui vous dépasse !"

Pour rappel, lors du rassemblement des 90 ans de l'ASSE organisé par les Magic Fans, son père Alain Bompard confiait espérer voir un jour son fils à la tête de l'ASSE : "J’aimerais vous dire que je vous dois les plus belles années de ma vie. Je ne suis pas sûr d'avoir fait que des choses intelligentes dans ma vie, mais le jour où j’ai pris la décision de reprendre ce club, là je suis sûr que j’avais touché le jackpot. J’ai été influencé par deux personnes, la première c’était mon épouse qui était stéphanoise et la deuxième c’est mon fils, Alexandre, qui est aussi stéphanois. C’est mon vœu le plus cher, j’ai très souvent l’occasion de discuter avec lui de ce problème. Je pense qu’un jour vous l’aurez (en tant que président, ndlr), peut-être pas demain, mais je sais qu’un jour il sera là."


Il semble néanmoins que le projet porté par Ivan Gazidis à Saint-Étienne ne soit pas basé sur le trading comme il l'a expliqué à notre micro ce lundi

keyboard_arrow_down Commentaires (36) keyboard_arrow_down