La réserve de l'ASSE s'impose, Nedder satisfait
La réserve de l'AS Saint-Étienne s'est imposée un but à zéro hier soir en déplacement chez le promu en National 3 Espaly. Une belle performance sur laquelle est revenue Razik Nedder au micro de nos confrères du Progrès.
Razik Nedder : "Oui c'est ça (une ambiance Coupe de France, ndlr). Une tribune pleine, un bon esprit que ce soit sur le terrain ou en dehors, c'est à souligner aussi. Il y a de l'envie, de l'engagement, on a joué dans un très bon climat avec un terrain d'une qualité incroyable pour ce niveau, c'est à souligner aussi. On a fait face à un bloc très compact, ça ne sortait pas trop, ils ne nous laissaient pas grand chose dans le cœur du jeu. À la mi-temps, on a dû faire quelques réglages, c'est vrai que nous on aime bien jouer à l'intérieur, combiner. Là on a eu dû mal à trouver Antoine (Gauthier) et Cheikh (Fall) dans le cœur du jeu. On a revu notre plan de jeu en seconde mi-temps, avec un football plus de contournement, un football avec plus de verticalité aussi pour trouver plus de vitesse, de profondeur. On a les défauts d'une jeune équipe, on a notre projet de jeu et on a du mal à en sortir parce que le coach veut qu'on sorte bien les ballons, proprement. Alors que le football parfois c'est simple : la solution que nous offre parfois l'adversaire, il faut la prendre et la saisir. C'est ce qu'on a plutôt bien fait en seconde. Il y a du réalisme parce qu'on ne se crée pas dix occasions mais on est efficace. Ils loupent le pénalty, Issiaka (Touré) fait une belle partie avec notamment un arrêt incroyable sur une tête à bout portant. C'est un jeune gardien qui grandit, on est satisfait de ce qu'il fait. Le pénalty aussi, il prend de la place et dégage de la force. Le joueur ne cadre pas mais quand même, mentalement tu imprègnes quelque chose dans cet exercice-là."
Razik Nedder a aimé l'état d'esprit de son groupe hier, beaucoup plus solidaire que la semaine dernière : "La solidarité ? C'est ce qui m'avait un peu embêté la semaine dernière. J'entraîne depuis plus de 20 ans, j'ai commencé à 15-16 ans. Les signatures de mes équipes c'est qu'elles aiment jouer au foot. Ça ne doit pas enlever que lorsqu'on n'a plus le ballon on doit être un soldat, on doit être prêt à défendre son camp, à défendre son but. Ça fait partie de mes principes de jeu et je nous ai trouvé la semaine dernière en dedans dans ce domaine-là. J'aime avoir une équipe qui joue au foot, mais généreuse. À la perte de balle, il n'y a plus de techniciens, il faut être solide et solidaire. Aujourd'hui je nous ai trouvé plutôt intéressant dans ce domaine-là."