Larqué dézingue encore l'ASSE
À l'instar des supporters de l'AS Saint-Étienne, Jean-Michel Larqué est passablement énervé par la situation du club et le fait savoir. Dans une nouvelle interview publiée sur le site Le quotidien du sport, l'ancien joueur puis dirigeant du club évoque le "néant complet" dans lequel se trouve le club.
L'ancien capitaine de l'équipe de 1976 s'appuie sur son expérience en tant que dirigeant à l'AS Saint-Étienne, oubliant tout de même au passage l'état dans lequel il a laissé "son club". Si un excellent travail fut fait au niveau de la formation, Jean-Michel Larqué et Yves Guichard sont partis en laissant le club dans le rouge financièrement alors qu'André Laurent avait su remettre l'ASSE sur les bons rails.
Toujours est-il que le natif de Bizanos dénonce le néant dans lequel se trouve le club en seconde division :
"J’ai été directeur général du club en 1993 et nous avions terminé 10ème. En Ligue 1 bien sûr, et avec dans l’équipe, des joueurs qui représentaient un actif, comme Grégory Coupet, Laurent Blanc, Lubomir Moravcik, Jean-Pierre Cyprien… C’est quelque chose qui les satisferait largement aujourd’hui. Certes, on était dixième, mais cette équipe avait de la valeur. Là, non seulement la situation sportive est mauvaise, mais il n’y a rien. C’est le néant complet ! C’est le néant ! Ils sont en milieu de tableau, avec déjà 5 défaites à domicile. 5 défaites à domicile !"
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— Envertetcontretous (@Site_Evect) February 8, 2024
Comme souvent dans ces cas là, le sujet de la vente du club est évoqué. Pour l'ancien vert, cette vente qui s'éternise du club s'explique par un fait simple : "Il n'y a pas d'acheteur". Jean-Michel Larqué a sa petite idée pour expliquer ce manque d'intérêt pour un club emblématique du football français. Outre un prix de vente probablement surévalué, Larqué pointe du doigt une autre problématique : "Il y a peut-être un peu de ça, mais surtout, aujourd’hui, le club est surdimensionné pour un club de Ligue 2. Rendez-vous compte : à Saint-Étienne, il y a 300 salaires à sortir chaque mois. À Brest, en Ligue 1, ils sont à 117. Les investisseurs, si c’est pour aller aux Prud’hommes pour 150 suppressions d’emplois, ça les refroidit."