Larqué évoque la vente de l'ASSE et se montre "extrêmement" prudent
Ancien capitaine de l'AS Saint-Étienne Jean-Michel Larqué s'est exprimé sur RMC Sport sur la future vente du club. L'homme aux 414 matchs sous le maillot vert la voit d'un bon œil.
Jean-Michel Larqué est revenu sur l'actualité de la vente de l'AS Saint-Étienne, revenue sur le devant de la scène depuis plusieurs jours maintenant et qui a pris un tournant important hier. En effet, l'AS Saint-Étienne a annoncé être entré en négociations exclusives avec Kilmer Sports Venture et son directeur général Ivan Gazidis.
L'ancien capitaine des Verts explique cette vente était inéluctable pour son club de cœur : "C’était inéluctable pour deux raisons. La première, c’est qu’il y avait un Président (Bernard Caïazzo, ndlr) complètement absent. Je pense que ça doit être inédit dans le football français. Cela faisait quatre ans que Bernard Caïazzo n’avait pas mis les pieds à Saint-Étienne, donc c’était déjà bancal. Généralement, on marche sur deux jambes, là, il n’y en avait plus qu’une. Celle qui restait, en l’occurrence Roland Romeyer, en avait par-dessus la tête. Il n'en pouvait plus de prendre des coups, d’être au mastic tout le temps. Je pense que l’ASSE va mieux s’en porter, d’autant que s’il n’y a pas de montée en première division, c’est catastrophique pour le budget du club. De toute façon, le club n’avait pas les moyens, ou en tout cas Roland Romeyer n’avait pas les moyens financiers de combler le trou qui allait se creuser."
Interrogé sur un éventuel retour de Saint-Étienne sur le devant de la scène, la légende des Verts reste tout de même méfiante en prenant exemple sur un autre club français : "Je vais être extrêmement prudent, parce que je n’habite pas loin d’un club qui s’appelle les Girondins de Bordeaux. On m’a dit la même chose, qu’il fallait vendre pour que le club reparte. Là, il est tellement bien reparti qu’il est plus proche du National 1 que de la Ligue 1. Je vais être extrêmement prudent et je vais voir qu'elle va être la politique. En tout cas, ce qui est extrêmement important dans un club professionnel, ce sont les personnes avec qui ils vont le faire. Parce qu'aujourd’hui, malheureusement, il me semble qu'à Saint-Étienne, le Président (Jean-François Soucasse, ndlr) et le Directeur Général (Samuel Rustem, ndlr) n’étaient pas très bien entourés."