Larsonneur : "On est une petite équipe de Ligue 1"
Rare dans les médias, Gautier Larsonneur s'est arrêté à notre micro en zone mixte après la déroute stéphanoise à Angers (4-2). Comme il l'avait fait après la défaite à Dunkerque (1-0) la saison dernière, le portier stéphanois a eu des mots forts.
Gautier Larsonneur : "De l’énervement, de la déception, c’est une certitude. De toute façon, après chaque match, c’est un peu les mêmes sentiments mais là ce soir, tout autant. De toute façon, on ne s’attendait pas à finir meilleur défense en Ligue 1, c’est factuel, on est une petite équipe de Ligue 1. Maintenant, on doit faire beaucoup mieux parce qu’on prend trop de buts, c’est une certitude. On doit faire beaucoup mieux, être plus hermétique parce que si on veut espérer quelque chose, on ne peut pas prendre deux-trois buts ou plus par match. (…)
Qu’est-ce qu’on s’est dit dans le vestiaire après la rencontre ? Je pense que c’est assez facile à résumer : si on ne fait pas nos erreurs en début de match, si on n’a pas ces sauts de concentration, on a quand même proposé des choses très intéressantes offensivement. Mais aujourd’hui entre guillemets, on s’en br…. (Il se reprend), on s’en fiche de ça ! On s’en fiche complètement parce que ce qu’on retient c’est qu’on a pris quatre pions et qu’on a perdu 4-2 à Angers. Il faut gommer toutes ces errances défensives mais quand je parle de défense, c’est onze types qui défendent. Ce n’est pas le gardien, les défenseurs, c’est tout le monde. C’est globalement qu’on doit faire beaucoup mieux, offensivement on a proposé des bonnes choses, des joueurs ont bien apporté. Il y a des points positifs à retirer mais quand tu en prends quatre, tu ne retiens pas ça.
Tout le monde fait des erreurs dans une saison. (…) Parler, parler c’est bien mais au bout d’un moment il faut des actes. Il faut que des mecs sur le terrain assument. Ce sont les actes que les gens attendent parce que ce qui se passe dans le vestiaire, finalement, on s’en fiche aussi. C’est sur le terrain qu’il faut répondre.
Les sifflets des supporters présents en fin de match ? On le comprend, on prend quatre buts à l’extérieur, ils ont fait des centaines de kilomètres, on n’a pas été à la hauteur. On ne leur a pas rendu ce qu’ils méritaient parce que ces gars-là se déplacent tous les week-ends, on doit faire beaucoup mieux, du moins avoir un peu plus de fierté et ne pas en prendre quatre à Angers en étant Saint-Étienne.
24 buts encaissés ? Ce n’est pas facile. Il y a des matchs où on fait le job, on a réussi à être hermétique et faire mieux. Il y a le match de Nice qui nous met complètement dedans. C’est un peu à l’image de l’équipe. Aujourd’hui c’est un collectif qui trinque quand tu n’as pas de résultat et le gardien quand tu es la pire défense. C’est à nous d’assumer et de faire mieux.
On est assez grand aujourd’hui pour se regarder dans la glace et savoir si on peut faire mieux, si on doit le faire. Maintenant, on est soudés, parce que ce sont ces vingt gars-là qui vont sortir Saint-Étienne de la mouise. C’est que comme ça qu’on va s’en sortir parce que si on commence à se taper dessus au bout de neuf journées, on est mort. À Nice, on en avait pris huit mais la semaine suivante, on perdait deux à zéro à Nantes et on avait vu que cette équipe avait du caractère. Ce soir encore, on est deux fois menés au score, on arrive à revenir. Mais le problème, c’est qu’après on se plombe. La semaine passée contre Lens, quand on commence à prendre le dessus, on se plombe une nouvelle fois. C’est dommage parce qu’il y a des choses positives à retirer mais cette semaine comme celle passée, on retient que l’ASSE a pris zéro point sur ces deux matchs-là."
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