Le jour où Christian Lopez retrouva Geoffroy-Guichard avec le TFC

Histoire | Publié le par Jacky | 3 commentaires

Christian Lopez, l’un des plus grands défenseurs passés par l’ASSE, a sans aucun doute, gardé très longtemps un amer souvenir du dernier ballon qu’il a touché avec la tunique verte sur le dos.   

C’était au Parc des Princes en mai 1982 après que Dominique Rocheteau ait crucifié l’ASSE à la 120e minute, permettant au Paris SG, qu’il a rejoint deux ans auparavant, de disputer la séance des tirs au but pour désigner le vainqueur de la Coupe de France. Christian Lopez, sixième tireur stéphanois verra sa tentative repoussée par Baratelli, le gardien parisien. Saint-Étienne, alors en pleine crise de la caisse noire ne sauvera donc pas les meubles, après avoir perdu son titre de champion au profit des Monégasques qui avaient engrangé un point de plus dans la saison.


Christian Lopez proche de la trentaine et pressentant son avenir dans le Forez plutôt incertain préféra alors changer d’air. Les propositions ne manquaient pas. Monaco, le Servette de Genève ou encore Montpellier étaient sur les rangs. Dans l’immédiat, c’était la Coupe du Monde en Espagne qui s’annonçait et c’est à l’occasion d’un match de préparation de l’équipe de France, disputé à Toulouse, que Christian Lopez et les dirigeants du club local vont trouver un accord. C’est donc dans la ville rose, où se rendront les Stéphanois ce vendredi, qu’il préféra poser ses valises. La durée du contrat proposée, quatre ans, fit sans doute pencher la balance. Le TFC était promu en D1 et du coup, l’ancien libéro de la grande époque verte ne tarda pas à refouler la pelouse du Chaudron.


Ils sont qu’à peine plus de douze mille pour l’acclamer ce 10 septembre 1982. Curieusement l’ASSE a, trois jours auparavant, battu le Bayern de Munich en amical à Colombes. Par contre, le début de saison est loin d’être flamboyant avec un seul succès en cinq matchs dont un Derby perdu. Finalement Laurent Roussey et Jean-François Larios gâcheront le retour de l’homme aux quatre cent cinquante-deux match en vert, Toulouse étant battu mais sans démériter (2-1). Christian Lopez sera bien plus heureux au match retour, car même si son club concéda un match nul sur sa pelouse (1-1), c’est lui qui avait ouvert le score grace à une frappe monumentale de vingt-cinq mètres en pleine lucarne, un type d’action de jeu qui n’était pas vraiment habituelle pour lui et dont on ne se rappelle pas lui avoir vu réaliser la même avec l’ASSE. Heureusement Laurent Paganelli égalisa grâce à un but tout aussi beau. 

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