Le message de Pétrot aux joueurs qui "galèrent" dans leur parcours
Il fait partie de ceux qui n'ont pas connu le parcours "classique" avant d'éclore au plus haut niveau. Formé à l'AS Saint-Étienne, Léo Pétrot a dû repasser par la case football amateur avant de véritablement lancer sa carrière en pro.
Formé à l'AS Saint-Étienne après des passages du côte de Monistrol où il a grandi et de l'Olympique de Saint-Étienne, Léo Pétrot n'avait pas été conservé par le club stéphanois à la suite de la saison 2018-2019. Il rejoint alors Andrézieux (National 2), qu'il considère comme un club professionnel, comme il nous l'a confié la semaine dernière : "Pour moi la N2 c’est professionnel, à l’époque en tout cas, je me considérais comme un joueur pro parce que tu t’entraines tous les jours, personne ne travaille à côté et puis à Andrézieux j’avais la chance d’être dans un club avec de superbes infrastructures. Les dirigeants comme François Clerc ou le coach Romain Revelli étaient très professionnels. Je mettais tout en place et j’avais envie de jouer plus haut. Je me conditionnais comme si je jouais en L1 ou en L2 et après forcément dans un coin de ma tête j’avais pour idée de monter avec Andrézieux et de retrouver le monde professionnel. Derrière, j’ai eu la chance de pouvoir intégrer Lorient."
Ce parcours plutôt atypique, plusieurs à l'ASSE en ont connu des similaires comme Jean-Philippe Krasso et Victor Lobry. S'ils n'en parlent pas trop ensemble, Léo Pétrot revient sur ce que cela lui a apporté et livre un message à ceux qui pourraient connaître des périodes plus compliquées dans une carrière avant de percer dans le monde professionnel : "On n’en parle pas trop mais c’est vrai que nos parcours se ressemblent. C’est aussi le destin, il faut y croire. Redescendre dans les niveaux amateurs, ça permet aussi de se rendre compte des choses qu'on a quand on est dans un club professionnel. Les infrastructures, l’effectif, tout ce qui est mis en place pour nous, on se rend compte de la chance qu’on a d’y être. C’est aussi une force à ce niveau-là de savoir d’où on vient et de profiter mais surtout de tout donner car on sait que le foot ça va très vite dans un sens comme dans l’autre. (...) La base c'est de croire en soi, si ce n'est pas le cas c'est difficile. Il faut travailler également. Si on veut revenir dans un milieu professionnel, il faut se conditionner pour et travailler de la même façon. Il faut mettre tout en œuvre et être sérieux."