Le pire est peut-être à venir pour les Girondins de Bordeaux

Ligue 2 | Publié le par Joris | 25 commentaires

Rétrogradés en National 1 par le gendarme financier du football français, la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), les Girondins de Bordeaux sont au bord du dépôt de bilan.

Alors que les Bordelais comptaient sur le rachat du club par la société américaine Fenway Sports Group avant de passer en appel devant la DNCG et espérer un repêchage dans le championnat de France de Ligue 2, un coup de théâtre terrible est intervenu ce mardi 16 juillet. Les Girondins de Bordeaux ont communiqué pour annoncer que Fenway Sports Group a finalement décidé de se retirer des négociations.


Un terrible coup dur pour les Girondins de Bordeaux qui passeront en appel devant la DNCG entre le 22 et le 24 juillet prochain et qui voient donc le spectre du dépôt de bilan prendre de plus en plus d'ampleur. Pour éviter une telle catastrophe, l'une des solutions mènerait à Gérard Lopez, qui remettrait lui-même au pot. Néanmoins, selon les informations de L'Équipe, une telle hypothèse n'est pas au goût du jour. Trois scénarios seraient sur la table : la liquidation judiciaire, un investisseur "tombé du ciel" ou un passage dans des divisions inférieures "avec l'idée de se donner 2 à 3 ans pour reconstruire". Gérard Lopez, qui n'a pour l'instant aucune intention de partir, plancherait, en priorité, sur un budget en National 2. Ceci est loin d'être sans conséquence comme l'explique le quotidien sportif : "Cela impliquerait de lancer une procédure de redressement judiciaire pour assainir le club de ses dettes - et réduire les effectifs - avec pour principale conséquence la perte du statut professionnel, du centre de formation, et de tous les joueurs sous contrat." 

Nous l'évoquions hier, face à ce scénario du pire, les supporters bordelais sont inquiets. Les Ultramarines 1987 ont publié un communiqué dans lequel ils appellent à l'aide : "Nous appelons à l'aide. Un message de détresse destiné à qui veut bien l'entendre. À qui le peut. Il faut sauver notre club. Sa longue histoire le mérite, ses dizaines de milliers de supporters aussi. Nous le répétons, car nous voulons y croire : IL FAUT SAUVER NOTRE CLUB, COUTE QUE COUTE." 


L'Équipe précise que la prise de parole de Lopez à l'AFP a été très mal perçue à Bordeaux et s'interroge quant à la suite des évènements : "Quelle sera l'attitude des Ultramarines dans l'éventualité où des investisseurs, prêts à reprendre le club en National, venaient à se manifester et qu'il (Lopez, ndlr) s'entêtait à vouloir rester ? Le feuilleton bordelais n'est pas encore terminé. Et le pire est peut-être à venir."

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