Le préparateur physique dresse le bilan du stage : "Il ne faut pas trop vouloir en faire"
De retour dans le Forez cet après-midi, les stépanois ont fait une dernière séance d’entraînement ce vendredi matin en Espagne. Hier, le préparateur physique Thierry Cotte a fait un point devant la caméra du site officiel :
"On n’avait de toutes façons pas bien le choix, et les garçons l’ont compris. Les conditions météos à Saint-Etienne étaient déplorables et nous empêchaient d’accéder à un terrain en herbe et même à un terrain synthétique. A partir de là c’est compliqué de s’entraîner. On est dans une période de l’année où on a besoin de retravailler des qualités de base. Je parle d’un point de vue physique et puis le coach a aussi des obligations à travailler d’un point de vue technico-tactique. Il faut donc passer du temps à s’entraîner, sur des terrains de foot à 11. Pour réunir ces conditions, nous n’avons pas eu d’autres choix que de délocaliser. Ici, on a tout pour bien travailler. On a fait deux séances le mardi et le reste du temps, comme prévu, une seule par jour. Il faut travailler mais aussi faire attention à la charge de travail parce qu’on est quand même soumis à la contrainte du résultat le week-end. Il ne faut pas trop vouloir en faire. On a également des bonnes conditions pour récupérer. Les conditions sont vraiment favorables pour le travail.
Ce jeudi, on a fait une grosse heure et quart de musculation. C’était un temps faible de la semaine pour refaire un petit peu d’énergie puisqu’on a pas mal tapé en début de semaine et pour pouvoir faire vendredi une bonne séance. On a profité des bonnes installations pour partager le groupe en deux. Un groupe à fait de la musculation, des abdominaux et de la proprioception pendant que d’autres ont fait de la musculation du haut du corps. Puis on a changé et fait beaucoup d’étirements. Les joueurs ont ensuite récupéré au travers de la balnéothérapie, soit via le sauna, via le hammam, ou des bains d’eau chaude. Mais pas trop longtemps pour pas trop se ramollir.
La musculation est une obligation pour nous. Quand on fait que jouer, des qualités de base ne sont plus entretenues. Le corps s’adapte très bien, à l’entraînement comme au désentraînement. A partir du moment où on ne travaille plus les qualités de base, on les perd et le corps est un peu plus en péril. Il était donc important d’avoir une période un peu plus prolongée, en l’occurrence le mois de janvier pour nous, pour pouvoir relancer toutes ces qualités. On y parvient. On se délocalise donc bien sur c’est des contraintes pour nos joueurs, pour nous tous, puisqu’on ne voit pas nos familles mais ça fait partie de nos obligations que de travailler et d’être au top pour gagner les matchs."