Les cartons pleuvent à Sainté
Depuis le début de la saison, à défaut d'être abonnés à la victoire, les Verts semblent l'être aux cartons jaunes. Claude Puel et Yvan Neyou se sont vus interrogés sur le sujet en conférence de presse avant #ASSEFCGB.
16 ! C'est le nombre de cartons jaunes pris par les Verts cette saison en cinq matchs. C'est un total plus élevé que toute autre équipe de Ligue 1. Cependant, les Verts n'ont, bien heureusement, toujours pas pris de carton rouge. Lorient par exemple totalise aussi 16 cartons, mais parmi eux, il y a deux rouges. Néanmoins, ce n'est pas vraiment une situation positive pour les Verts puisque cela place trois joueurs sous la menace ce samedi face à Bordeaux : Denis Bouanga, Yvan Maçon et le coutumier du fait Wahbi Khazri.
En conférence de presse ce midi, Yvan Neyou s'est expliqué là-dessus : "Ça traduit un peu trop d'agressivité, moi je sais qu'on m'a reproché de prendre beaucoup de cartons mais quand je regarde la moyenne des milieux de terrain en Europe et en France, ils prennent tous des cartons. Tu fais des fautes, tu es agressif, tu prends des cartons. Il n'y a pas de problème à être agressif, ce sont ceux dans les contestations qui sont plus regrettables. Vous connaissez Verratti, il prend des cartons parce qu'il se plaint, c'est le football qui est fait comme ça c'est pareil dans toutes les équipes. Je n'ai jamais compris en quoi c'était un problème de prendre un carton pour avoir mis trop d'envie."
Son coach, Claude Puel, lui avait emboîté le pas quelques minutes auparavant : "Cela fait partie du jeu quand ce sont des cartons qui sont dans le feu de l’action et parfois un peu sévères, même s’il faut se maîtriser. Il y en a d’autres qui sont des contestations bêtes qui n’apportent rien, il faut le corriger. Il faut montrer du caractère, cela fait partie de la personnalité d'une équipe certes, mais les cartons pour contestation pénalisent le joueur et l’équipe. Le joueur peut beaucoup moins se lâcher derrière. Cela fait partie de la gestion. Il peut y avoir de la nervosité aussi : je préfère ça à la passivité d’ailleurs. Je prefère qu'on soit là, qu'on soit présent."