Les Verts dans un stade qui n'a pas fait l'unanimité par le passé
Le moins que l’on puisse dire c’est que la construction du Stade des Alpes qui accueillera l’ASSE ce lundi 17 avril, n’a pas fait l’unanimité au sein de la population grenobloise.
Le permis de construire, longtemps contesté et les manifestations des écologistes venues de l’Europe entière ont entrainé une rallonge du délai de 4 ans mit à disposition. Certains, s’étaient même installés à la cime des arbres centenaires qui devaient être sacrifiés pour le projet. D’autres griefs étaient mis en en avant par les nombreux contestataires, notamment son utilité, son emplacement et son coût. Le passé pas vraiment glorieux des clubs de football grenoblois complétait le lot des arguments avancés.
C’est à la suite d’une consultation citoyenne que l’appellation de « Stade des Alpes » fut choisie, le nom d’Albert Batteux, l’ancien entraineur stéphanois et grenoblois entre autres, était le deuxième proposé. Le GF38 partage ces installations, avec le FC Grenoble Rugby qui est le résident prioritaire du stade. Cette cohabitation a aussi fait l’objet de polémiques, surtout, de la part des footballeurs dit-on. Le premier match de football a pu enfin se dérouler en 2008. Ce jour-là c’est le Clermont foot qui était face au GF38.
D’une capacité de 20 000 places le complexe peut être aménagé pour recevoir des concerts et l’on a même organisé en 2013 une rencontre de hockey…sur glace. C’est un match de rugby avec le RC Toulon qui détient le record d’affluence avec 19 887 places occupées pour cette occasion. Ceux qui se rendront à Grenoble en voiture doivent savoir que le parking souterrain de 400 places est fermé lorsqu’un évènement se déroule dans le stade.