Ligue 1 - La Direction de l'Arbitrage rend ses analyses pour la J24

Si cette fois-ci, aucune décision arbitrale lors du match entre l'AS Saint-Étienne et l'OGC Nice n'a été analysée par la Direction Technique de l'arbitrage (DTA), plusieurs actions de la 24ème journée de Ligue 1 ont été revues par cette dernière.
Notamment l'action qui a beaucoup fait parler à 60 kilomètres de Saint-Étienne. En fin de match, l'Olympique Lyonnais aurait pu concéder un pénalty mais après consultation de la VAR, l'arbitre n'avait pas accordé de pénalty aux Bretons ce qui n'avait pas empêché la colère froide de Fonseca sur le banc lyonnais, exclu après avoir fait un "tête-tête" avec l'arbitre. La DTA salue le sang-froid de l'arbitre : "La bonne décision a bien été prise sur le terrain : le défenseur, en tentant de contrer la frappe au but de l'attaquant brestois, touche le ballon du bras alors qu’il est dos tourné au ballon, en déséquilibre avant, son bras descendant naturellement vers le sol pour réceptionner sa chute. La position du bras au moment du contact peut être considérée comme une conséquence du mouvement du corps du défenseur dans cette situation spécifique, donc non sanctionnable. Par conséquent, le pénalty n'était pas attendu. Par ailleurs, concernant la situation d'exclusion de l'entraîneur lyonnais, l'arbitre a fait preuve d'un sang-froid et d'une maîtrise posturale remarquables pour faire face au comportement violent de l'entraîneur."
La DTA revient également sur un but accordé à Toulouse après consultation de la VAR. Elle justifie cette décision et s'explique : "Conformément aux lois du jeu, la position de hors-jeu de l’attaquant toulousain n°80 n’est pas sanctionnable car il n'interfère pas avec un défenseur angevin :
- soit en l'empêchant de jouer ou d'être en position de jouer le ballon en entravant clairement son champ de vision ;
- soit en lui disputant le ballon ;
- soit en tentant clairement de jouer le ballon qui se trouve à proximité alors que cette action influence la réaction d'un défenseur ;
- soit en effectuant une action évidente qui influence clairement la capacité d'un défenseur à jouer le ballon.
L'intervention de l'arbitre vidéo était donc attendue : le but devait donc bien être accordé."
Dans un match qui concernait l'ASSE dans la lutte pour le maintien, la DTA intervient également. Lors de la victoire spectaculaire du Havre à Lens samedi (3-4), les Havrais se sont vus accorder un pénalty dans les derniers instants grâce à l'intervention de la VAR. Une décision justifiée pour la Direction Technique de l'Arbitrage : "Les images montrent que le défenseur lensois tend sa jambe gauche et, pris de vitesse par le crochet extérieur de l’attaquant, ne parvient pas à toucher le ballon. Le contact créé avec imprudence par le mouvement de la jambe du défenseur vient clairement faire trébucher l'attaquant : il est donc sanctionnable au regard des lois du jeu. L’intervention de l'assistance vidéo à l'arbitrage était bien nécessaire pour corriger la décision initiale et reprendre le jeu par un pénalty, sans avertissement."