Ligue 1/Ligue 2 - Le VAR en danger ?

Ligue 1 | Publié le par Dunkan | 17 commentaires

Dans l'impasse des droits TV qui ne trouvent pas preneur, le VAR est remis en cause pour son prix de mise en place par les clubs professionnels. Jean-Pierre Caillot président de Reims et du collège de la Ligue 1, s'est exprimé sur ce sujet.

Depuis sa mise en place, le VAR est la cible de nombreuses critiques en raison de son usage désordonné sur les pelouses de Ligue 1. À un mois de la reprise du championnat, le VAR est de nouveau au coeur des débats. Cette fois ce n'est pas sa fiabilité ni le protocole mis en place par la direction de l'arbitrage qui sont remis en cause, mais son coût. Dans les colonnes de l'Équipe, Jean-Pierre Caillot, président du stade de Reims et du collège de Ligue 1, s'interroge sur la présence de l'assistance vidéo à l'arbitrage : "Le VAR, ça coûte beaucoup d'argent. Est-ce qu'il faut le continuer ?" 


Pour rappel, la saison dernière le VAR a coûté 3,4 millions d'euros et la Goal Line Technology 1,5 million. Mais son arrêt n'est pas à l'ordre du jour, sans l'assitance vidéo à l'arbitrage il serait encore plus dur pour la Ligue de lancer une chaîne 100% L1, déjà difficile à vendre.

Alors que le VAR devait faire son appartition en Ligue 2 cette saison, sa présence semble compromise. Il est tout à fait possible que la LFP renonce finalement à l'installation du système en deuxième division. Pour cela il faudra négocier avec la société Hawk-Eye, avec qui la Ligue a signé un nouveau contrat en fin de saison dernière.


Dans l'impasse des droits TV, Caillot entend aussi remettre en cause les nombreux versements réalisés par la LFP : "On donne des sommes importantes à plein d'autres familles (joueurs, entraîneurs, syndicats...), explique-t-il. On est toujours critiqués, mais on verse beaucoup de contributions. Il y a un moment, il faut que tout le monde se serre la ceinture. Il n'y a pas que les clubs et les présidents qui vont assumer. Des clubs avec des capitaux traditionnels n'ont plus les moyens de supporter tout ça. On a aussi une convention avec la Fédération (14,2 millions d'euros minimum sur les droits télé). Il faut peut-être en rediscuter. Ce qui était prévu avec un certain budget ne peut pas être identique aujourd'hui."


Dans l'impasse des droits TV, la LFP refléchit à plusieurs solutions pour faire baisser les dépenses des clubs.


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