Ligue 2 : Angers encore deuxième, un miracle pour Dujeux

Pourtant, face aux Picards, Angers avait ouvert le score en réalisant une première mi-temps globalement cohérente, en témoigne les propos de leur entraîneur après la rencontre, rapportés par Ouest France: "Nos regrets sont surtout sur la deuxième mi-temps. Si, en première, on n’avait pas fait tout bien, on avait tout de même réussi à ouvrir le score, ensuite, on a manqué d’agressivité. On a reculé trop vite, on a laissé trop d’initiatives à Amiens. Et j’aurais souhaité qu’on continue au moins à être agressif sur le porteur et à continuer à avancer : on ne l’a pas fait et ça, ça me dérange. On a déjà passé des matches ici à Kopa au cours desquels on pouvait souffrir ensemble, mais on avait plus d’allant, plus de pression sur le porteur : le premier but le montre bien, on recule trop et on laisse nos adversaires directs dans le confort."

La mauvaise passe qui se poursuit pour les Angevins a pour conséquence de voir fondre l'avance sur les poursuivants et notamment sur Laval et Saint-Étienne. Au moment d'aborder la 24e journée, l'ASSE pointait à pas moins de 11 longueurs du SCO. Aujourd'hui, les Verts sont à seulement deux points ! La pression est sur les épaules angevines et le technicien de l'équipe qui occupe toujours la deuxième place, veut voir ses joueurs se lâcher beaucoup plus, être galvanisés par cette situation et pas inhibés : "On est devant depuis un moment : ça devrait avoir tendance à nous galvaniser. Or, je trouve que l’équipe ne se lâche pas assez. On doit prendre encore plus d’initiatives, même à 1-0. Qu’on soit plus entreprenants, plus conquérants. La pression d’être 2e doit vous pousser à en faire plus. Et aujourd’hui, on doit en faire beaucoup plus. Et faire mieux pour justifier ce statut. On est encore à cette place : c’est inespéré, un miracle. Mais je veux qu’on s’accroche à cette place. Pas eux, ni le staff : on. Pas en ne faisant que des matches fabuleux, mais en ayant une débauche d’énergie plus importante que celle mise en fin de match. Sur l’état d’esprit, je veux qu’on retrouve ce qui a fait notre force : le don de soi. J’ai besoin de ça. Notre situation n’est pas confortable. Oui, on est 2e. Mais il reste 9 journées et au rythme où vont les autres - Saint-Étienne et Laval par exemple - c’est nous qui devons retrouver qui nous étions. Brillants par moments et capables de souffrir en semble. Là, il me manque ça. Là, chez nous, en menant 1-0, non… On aurait dû être plus durs à jouer. Notre salut, c’est de retrouver ça."

Après la trêve internationale, un déplacement délicat attend le prétendant à la montée, face à Concarneau, premier relégable qui a aussi de son côté un impératif de points.