Ligue 2 : Pascal Dupraz tance l'arbitrage
Relégué une seconde fois d'affilée après sa défaite face au Havre avec Dijon (1-0), Pascal Dupraz a du mal à digérer l'arbitrage dont son club a fait l'objet notamment lors de la dernière journée du championnat de France de Ligue 2 comme il l'a confié à France Bleu Bourgogne.
Pascal Dupraz : "On encaisse un but stupide (face au Paris FC, ndlr), et puis on a ce problème qui nous a poursuivi tout au long de cette épopée de neuf matchs, à savoir des pénaltys qui ne nous sont jamais accordés alors qu'ils sont bien réels. Ensuite, contre Le Havre, je le répète, même à froid, ce n'était pas un arbitrage, c'était un camouflet d'arbitrage. Jamais un seul instant l'arbitre ne nous a respecté.
Sur les neuf matchs que j'ai eu à coacher - je ne peux pas parler de ce qu'il se passait avant - je ne peux pas dire que les arbitres ne nous respectent pas. Si, le dernier match, il ne nous a pas respecté, de la première à la dernière minute. J'ai trouvé qu'il était très difficile d'accorder des pénaltys, alors qu'ils étaient justifiés. Par exemple, contre Bastia (match nul 1-1, NDLR), M. Lissorgue, le même arbitre qui a sévi contre Le Havre, a le sifflet à la bouche pour siffler une faute flagrante sur Soumaré. Malheureusement, il se ravise. Quand je vois la précipitation que l'on met à siffler le pénalty contre nous à QRM, je me dis qu'il y a quelquefois deux poids, deux mesures. C'est ainsi le football. En tout cas, sur ces neuf matchs, les présumées ou supposées erreurs d'arbitrage ne se sont pas équilibrées."
Après un envahissement de terrain des supporters locaux quelques instants avant la fin du match au Havre, Dijon avait déposé une réserve sur laquelle s'est exprimé Pascal Dupraz : "Le président a intimé l'ordre de ne pas regagner le terrain, et je trouve qu'il a eu bien raison, par rapport à la sécurité des joueurs de Dijon. Bien malin celui qui peut dire aujourd'hui que, sous prétexte qu'il y avait 1000 personnes sur la pelouse, l'arbitre était capable de dire à coup sûr que chacun des 1000 présents (ou plus), ne se serait pas retourné contre des Dijonnais. C'est encore une décision qui me semble arbitraire. Je voudrais le souligner : avant l'envahissement total du terrain par une grande partie des supporters, il y avait eu deux interruptions. Un premier spectateur, et quelques minutes ensuite, deux ou trois spectateurs ont pénétré sur la pelouse alors qu'ils n'en n'avaient pas le droit. Donc c'était déjà la troisième interruption du jeu lorsque nous sommes rentrés aux vestiaires en toute précipitation."
L'ancien stéphanois n'a pas de nouvelles de cette réserve et ne sait pas quoi en espérer même s'il le maintient : "le match n'était pas terminé lorsque le terrain était envahi pour la troisième fois consécutive."