Ligue 2 : Tholot livre sa liste de favoris avec l'ASSE
Didier Tholot a quitté le Pau Football Club cet été, après plusieurs saisons réussies dans le Béarn. L'entraîneur natif de Feurs a ensuite fait son retour à Sion, pour la quatrième fois dans sa carrière.
En Suisse, le technicien connaît une superbe saison. Rétrogradé en deuxième division, le FC Sion a su relever la tête sous la houlette de Tholot. Leader de Challenge League avec deux points d'avance sur Thoune, Sion est également toujours en lice en Coupe de Suisse après son succès lors des quarts de finale contre les Young Boys de Berne (2-1) le 29 février dernier. Le FCS recevra Lugano le 27 avril prochain pour une place en finale.
Malgré son retour en Suisse, Didier Tholot garde un œil attentif sur le championnat de Ligue 2. Dans une interview accordée à We Sport, il livre sa liste de favoris pour la montée en Ligue 1 : "Je trouve qu'à Caen, il y a quelque chose d’intéressant qui se met en place depuis l’arrivée de Nicolas Seube. Auxerre, c’est aussi intéressant même si ça marque un peu le pas ces dernières semaines. Saint-Étienne, c’est aussi très solide avec un public qui répond présent. Il y a aussi Angers. Je pense que ces trois-quatre clubs ne devraient pas être loin de la montée."
Ce retour en Suisse pourrait être "le dernier challenge" de celui qui a porté les couleurs de l'AS Saint-Étienne entre 1991 et 1993, ce dernier souhaitant "profiter de sa famille". Si cette retraite prochaine venait à se confirmer, le ligérien de naissance aurait quelques regrets, notamment celui de n'avoir pas pris place sur le banc des Verts : "Je pense que mon plus gros défaut dans ce métier, c’est de ne pas avoir été carriériste. J’ai fait des choix humains, d’hommes. Quand j’ai été adjoint de Claude Makélélé à Bastia, j’aurais pu prendre sa succession, je ne l’ai pas fait par respect. Mais sincèrement, je n’ai pas de regrets : mes choix, je les ai faits avec le cœur donc ça me va très bien. (Il hésite) Peut-être à Sion où j’aurais aimé avoir un peu plus de temps à un moment donné pour en faire un Young Boys de Berne. Je pense aussi au fait ne pas avoir entraîné mes clubs de cœur (Bordeaux, Saint-Étienne) qui correspondent pourtant à mes valeurs."
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