Maciel : "Une sensation de frustration quand on rate un pénalty"
Jorge Maciel, le coach de Valenciennes, a été le premier à se présenter en salle de conférence de presse pour revenir sur le match nul face à l'AS Saint-Étienne (0-0). Forcément frustré avec le pénalty manqué, il retient néanmoins des choses positives.
Jorge Maciel : "De la frustration ? Oui, on rate un pénalty, on fait une deuxième mi-temps que je jugerais stable. Après il faut qu’on se dise les choses : sur la première mi-temps on était moins bien donc c’est un match nul justifié. Après on savait que de jouer ici est toujours particulier, surtout quand l'ASSE n'est pas dans une période très positive. On a eu des occasions pour aller chercher quelque chose en plus. On n'a pas été très juste en première mi-temps dans la transition, on attaquait que d’un seul coté. On a rectifié ça à la mi-temps. À la perte de balle, on était mieux en deuxième mi-temps. Il y a une sensation de frustration quand on rate un pénalty c’est normal. On a su créer des choses aujourd'hui.
On a changé des joueurs aussi pour ça : on avait déjà réfléchi beaucoup sur l’impact physique, Saint-Étienne est une équipe qui joue bien et si on n’arrive pas à récupérer le ballon, c’est un ‘toro’ constant. La formule c’est surtout la confiance, maintenant ça dégage aussi une sensation de frustration pour les adversaires. Ça fait trois matchs où on ne prend pas de but, ça nous donne de la confiance."
L'entraineur du club nordiste est revenu sur le choix de Woudenberg pour tirer le pénalty : "On n’est pas dans un moment pour faire des cadeaux pour la confiance, c’était le meilleur tireur sur le terrain. Les deux autres n’étaient pas sur le terrain donc c’était à lui de tirer. Un pénalty, il y a toujours de la réussite pour le gardien ou pour le tireur. Aujourd'hui ça a été pour le gardien. C'est la première fois que Saint-Étienne n’a pas eu de pénalty cette saison, donc c’est bien. On a été attentif."
Le coach valenciennois a fini par expliquer avoir apprécié évoluer dans le Chaudron, dans une telle ambiance : "On a joué dans un stade bruyant, passionnant, c’est bon de voir ça, il faut jouer avec ça."