Mangala : "Mon objectif ce n'est pas Mangala c'est Saint-Étienne"
En conférence de presse ce vendredi, Eliaquim Mangala est revenu sur son arrivée dans le Forez et sur le doute émis quant à sa forme physique. Il donne rendez-vous aux supporters à la fin de la saison pour juger ses matchs.
Eliaquim Mangala : "À l'entrainement je me sens bien, ça fait longtemps que je n'ai pas fait de foot. J'ai encore beaucoup de marge, je sens que j'ai besoin de me préparer mais je sens aussi que j'ai beaucoup de jambes. Il me faut un peu plus de temps, même si rien ne remplace les matchs. Le but ce n'est pas d'arriver et de me péter le premier match, j'ai 30 ans, je connais mon corps et je sais comment je dois me préparer. D'un point de vue perso, l'objectif c'est d'être prêt physiquement pour chaque match et d'être là pour l'équipe. Je veux être prêt pour l'ASSE. Je dois avoir de la continuité, encore une fois mon objectif ce n'est pas Mangala c'est Saint-Étienne.
J'étais là pour le match à Lyon et celui d'Angers, ce que je retiens, comme j'ai pu le voir lors du Derby c'est qu'on était un peu frileux mais quand on se libère et qu'on se lâche tu sens qu'il y a du potentiel. Si tu garde cette mentalité de façon plus constante, on va le faire. Il faut corriger quelques petits trucs mais si on cultive la cohésion de groupe, et surtout si tu continues de gagner, tu peux voir les choses différemment, il faut garder un esprit positif. Mon rôle c'est d'être là pour les joueurs qui auront besoin de moi, je ne me donne pas de rôle, ça se fera au jour le jour, au feeling. C'est un tout, je suis là en tant que joueur, ami, frère, je suis là pour le bien du groupe.
Je suis revanchard de quoi ? Je ne sais pas, moi je vous dit c'est le challenge qui me plait par rapport à l'histoire, pas ma situation personnelle. Je voulais faire partir de cette aventure, et qu'on reste en L1, que toute une ville se passionne pour son club. Les supporters ils peuvent regarder mes matchs, on en parlera en fin de saison. Fin mai rendez-vous en L1 et au Stade de France, voilà, ça j'aime bien."