Mangala : "Je n'avais jamais été relégué"
Le 20 janvier 2022, l'AS Saint-Étienne annonce la signature d'Eliaquim Mangala jusqu'au terme de la saison. Le défenseur international français est sans club depuis plusieurs mois et a très peu joué lors des trois dernières années.
Le club espère relancer un joueur international (8 sélections) et de son côté, le natif de Colombes veut retrouver les terrains et contribuer au sauvetage de l'AS Saint-Étienne. Il échouera dans cette mission mais retrouvera néanmoins un temps de jeu important dans le Forez en disputant 15 rencontres, inscrivant un but.
Après une nouvelle saison sans club, il s'engage à Estoril le 7 août dernier, retrouvant un championnat dans lequel il avait brillé sous les couleurs du FC Porto. Discret dans les médias, le franco-belge s'est confié dans les colonnes de DH sur son retour à la compétition et sur la suite de sa carrière : "J'ai signé pour un an afin de pouvoir me remettre sur pied et en fin de saison, on évaluera la situation. Je suis tombé dans un bon club, familial qui gère bien les choses. Je recommence dans un environnement sain. Retrouver les sensations que procure le foot, l'adrénaline de la semaine qui précède le match, l'odeur du gazon, du vestiaire, cela m'avait manqué. Quant à mon objectif, c'est d'enchaîner les matchs et monter en intensité. Je dois réhabituer mon corps pour au moins disputer 20 matchs cette saison.
Je me donne encore cinq ans au plus haut niveau. J'ai toujours cette rage de vaincre. À Saint-Étienne, j'ai enchaîné les matchs sans la moindre préparation. Maintenant, je veux éviter les blessures et rester à un bon niveau. Je ferai tout pour y arriver et prendre un maximum de plaisir."
Celui qui a notamment porté les couleurs de Manchester City est également revenu sur son aventure dans le Forez. Positive sur un plan personnel et plus difficile sur le plan collectif. Un échec difficile à avaler pour le joueur désormais âgé de 32 ans : "Jouer en France, c'était un peu boucler la boucle pour moi. À Saint-Étienne, j'ai enchaîné les matchs. Sur le plan personnel, c'était une satisfaction car en six mois, j'avais plus joué qu'en trois ans, et ce, sans préparation. Mais collectivement, c'était dur. Je n'avais jamais été relégué et l'être avec un club mythique comme Saint-Étienne, c'est encore plus dur à avaler surtout quand ça arrive aux tirs au but."
