Maurice Vincent veut que l'ASSE imite le RCL
Maire de la ville de Saint-Étienne d'avril 2008 à avril 2014, Maurice Vincent reste un observateur attentif de l'ASSE. Comme beaucoup, il s'inquiète de la situation du club et s'interroge sur sa gestion dans une interview accordée à but.
"Comme tous les supporters, les Stéphanois, je suis très inquiet. Les résultats sont très décevants. La manière aussi. Le niveau de l'équipe, c'est au mieux milieu de tableau de la L2, on l'a compris au bout de quelques matches. C'est navrant. Voir l'ASSE dernière de L2, ça fait mal au cœur. Et il y a une situation financière qui est assez inexplicable."
Outre cet état de fait, l'ancien édile de la ville se demande si un repreneur sérieux peut encore venir dans ce bourbier : "Il me semble que Bernard Caiazzo et Roland Romeyer ont fait leur temps. Ils ont un certain âge et Caiazzo est absent depuis longtemps. Encore faut-il qu'il y ait quelqu'un pour reprendre le club. Et on peut se demander si c'est encore le cas. Mon inquiétude est à ce niveau. Vu les circonstances, je ne suis pas sûr qu'il y ait des gens pour acheter le club."
Pour Maurice Vincent, l'exemple à suivre se trouve dans le Nord de la France, à Lens, qui a su se reconstruire en Ligue 2 pour redevenir un club majeur du football français : "L'idéal, ce serait de suivre l'exemple de Lens. Ce club était dans une situation similaire à la nôtre il y a cinq ou six ans et regardez où il est aujourd'hui : il joue les premiers rôles en L1. Son redressement, il le doit à l'arrivée d'un fonds de pension qui s'est engagé sur plusieurs années. Ce fonds là est sérieux. C'est le modèle à suivre pour l'ASSE."
Un premier départ bientôt acté à l' #ASSE https://t.co/n0BSwzLHe9
— Envertetcontretous (@Site_Evect) December 7, 2022
