Mbuku donne son top 3 des ambiances des stades en France
Arrivé cet hiver à l'AS Saint-Étienne, Nathanaël Mbuku s'est confié dans nos colonnes sur sa jeune carrière de footballeur professionnel. Il évoque notamment les différents stades qu'il a connu.
Nathanaël Mbuku a vécu un sacré baptême du feu en professionnel puisqu'il a fait ses débuts à Reims au stade Vélodrome en Ligue 1 : "Tout a été très vite pour moi. Reims, c'est le club qui m’a tout donné entre guillemets dès le plus jeune âge. Pour la petite histoire, le coach qui m’a vu en U13 quand j’allais rentrer à Clairefontaine, c’est lui qui m’a donné mes premières minutes en Ligue 1. C’est David Guion qui m’a lancé en professionnel au Vélodrome, j’avais 17 ans. (...) C’est inexplicable ! Je suis entré dans le stade j’avais la tête dans les nuages. À tel point que Yunis Abdelhamid m’a mis une petite tape et il m’a dit de me réveiller un peu (sourire). Ce n’était pas un rêve, quand je suis entré sur le terrain, j’ai réalisé que c’était la cour des grands. C’était une émotion particulière."
Au moment de revenir sur les plus belles ambiances qu'il a connu en France, le stade de l'Olympique de Marseille revient sur les lèvres du joueur prêté par Augsbourg tout comme, bien entendu, le stade Geoffroy-Guichard : "L'ambiance de Geoffroy-Guichard ? Je dirais dans mon top 3 et ce n'est pas le troisième ! Il est bien classé ! Il y a l'ASSE, le Vélodrome quand même et Nantes je dirais. C'était pas mal la Beaujoire."
Le Chaudron est effectivement un stade qui avait marqué Mbuku lorsqu'il évoluait à Reims : "Quand j’étais venu à Geoffroy-Guichard avec Reims, c’était très spécial. Dès l’échauffement, le stade était rempli. J’étais jeune et je me disais : "Ah oui ! Ici ce n'est pas n’importe où !". Maintenant que je porte le maillot de Sainté, c’est différent : il ne faut pas décevoir les gens, ne pas décevoir l’équipe."
Bien que formé dans un club mythique du championnat de France, le Stade de Reims, Mbuku place l'engouement autour l'ASSE bien au-dessus : "Bien plus haut ! Les supporters sont toujours derrière toi. Même sur les réseaux sociaux à t’envoyer des messages, à t’encourager. Franchement c’est bien, on sent qu’il y a un douzième homme derrière toi, en tant que joueur ça fait plaisir, surtout à domicile. Marquer dans le Chaudron c’est spécial ! À la sortie tout le monde m’a félicité et j’étais très content de rendre ce qu’il nous donne (après son but face à l'ESTAC, ndlr)."
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