Mercato - Dall'Oglio dit oui à la data à l'ASSE mais...
Depuis quelques années, on entend beaucoup parler de data dans le football. Des données chiffrées qui permettent de mesurer les performances d'un sportif. Un outil dont on se sert de plus en plus à l'AS Saint-Étienne.
En effet, depuis l'arrivée de la nouvelle direction à la tête de l'AS Saint-Étienne, la data fait beaucoup parler d'elle à Saint-Étienne. Trois hommes sont arrivés à la tête du club après la remontée en Ligue 1 : Ivan Gazidis le nouveau président ainsi que Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld qui l'épaulent dans sa mission. Ce dernier est présenté comme le spécialiste de la data, cet outil compilant des données chiffrées qui permettent de mesurer les performances d'un sportif.
L'outil data utilisé par les dirigeants stéphanois est très performant et les nouveaux hommes forts des Verts s'en servent pour leur recrutement estival. Interrogé sur le sujet en marge du stage de préparation au Chambon-sur-Lignon, Olivier Dall'Oglio s'est dit favorable à son utilisation mais ne veut pas négliger l'aspect humain : "Il faut le regarder, l’utiliser, prendre ce dont on a besoin. La technologie avance à une allure folle, l’intelligence artificielle arrive dans le monde et ça impacte celui du foot. On a des spécialistes qui sont là, on a des analystes vidéo proches des datas, on a des personnes qui travaillent dessus. Au niveau des nouveaux dirigeants, il y a également des spécialistes à ce niveau-là. Aujourd’hui, les datas nous servent essentiellement pour le recrutement mais après dans tout ce qui est jeu, sur le côté sportif, ça va aussi certainement nous amener certaines choses. Je suis favorable à la condition que le côté humain rentre en jeu. Il faut lier les deux, on ne peut pas juste faire de la data. Ce n’est pas possible. Moi j’aime bien sur le recrutement voir la mentalité des joueurs, le comportement humain, des choses qui n’apparaissent pas dans les datas. Tout ça est essentiel. Mais les datas nous amènent quelque chose de sérieux, nous en tant que staff on peut poser les questions. Les datas et l’intelligence artificielle nous amènent des réponses, à nous de voir si on les utilise ou pas."
Pour en savoir plus sur le côté humain des joueurs visés, notamment à l'étranger, l'ASSE fait marcher son réseau : "On se renseigne beaucoup. Le monde du football est vaste mais en même temps ça reste un réseau. Si on veut avoir des renseignements sur un joueur qui joue en Nouvelle-Zélande, notamment sur la mentalité, il n’y a pas de souci."
