Mercato : Le coup de gueule d'Amilcar Silva
Annoncé depuis de longues semaines dans le viseur de l'AS Saint-Étienne, Amilcar Silva se trouve dans une situation bien inconfortable au CS Sedan Ardennes. Le joueur formé à l'AS Monaco a tenu à prendre la parole dans les colonnes de l'Ardennais.
Toujours sous contrat avec le club des Ardennes, Amilcar Silva se retrouve bloqué par le CSSA qui est pour l'heure exclu d'ensemble des championnats nationaux et doit donc repartir en Régional 1. Si cette sanction de la DNCG devait être confirmée, il serait alors libéré de son engagement contractuel. En attendant, le joueur est bloqué, ne peut pas s'entraîner puisque Sedan n'a plus d'entraîneur et de surcroît, Amilcar Silva voit partir un à un ses coéquipiers libérés contrairement à lui.
Celui qui est dans le viseur de l'AS Saint-Étienne mais également de Bastia et de Guingamp explique au quotidien local son désarroi : "Tous les autres joueurs qui ont voulu résilier ont pu le faire librement, et même Hamjatou Soukouna (Annecy) ou Geoffrey Lembet (Rennes), qui avaient eux aussi une valeur marchande intéressante. Et pourquoi pas moi, alors que j’avais pourtant un bon de sortie pour cet été ? Dans l’histoire, je suis vraiment le dindon de la farce… Surtout que le club réclame 500 000 euros, ce qu’aucune équipe ne mettra dans la situation actuelle sachant, qu’en cas de dépôt de bilan, elle pourra me récupérer gratuitement. C’est vraiment une situation dure à vivre : je me sens comme emprisonné…"
Le dénouement est proche pour le cas Jérémy Livolant 👇 #ASSE https://t.co/zzhWbaBcNf
— Envertetcontretous (@Site_Evect) July 20, 2023
Le joueur en veut particulièrement au président du CSSA et se retrouve dans une situation difficile : "Le soir du dernier match, quand le président Marc Dubois est venu nous dire au revoir dans les vestiaires, il nous a certifié que le club repartirait à 99 % en National. Et depuis, on n’a plus aucune nouvelle… Les loyers de mon propriétaire n’ont plus été payés, je n’ai toujours pas reçu mon salaire de juin et on a appris la rétrogradation sur les réseaux sociaux… Je l’ai pourtant appelé, mon agent a aussi essayé une trentaine de fois, mais il ne nous a jamais répondu…"
