Mercato : Un ancien de l'ASSE recherche un club à entraîner

Anciens Verts | Publié le par Joris | 16 commentaires

Passé par l'AS Saint-Étienne en tant que joueur entre 1990 et 1991 puis en tant que recruteur en 2011, Thierry Laurey a également embrassé une carrière d'entraineur à partir du milieu des années 2000. 

Avant la réception de Pau le week-end dernier, l'entraineur passé par le Racing Club de Strasbourg ou encore le Paris FC, s'est confié dans les colonnes de Maillot Vert. Thierry Laurey révèle notamment être à la recherche "d'un nouveau challenge à relever, y compris à l'étranger. Je suis ouvert à tout, Mais je suis patient et attends que l'on me propose un bon projet". Il sort d'une expérience compliquée sur le banc parisien en Ligue 2 avec le Paris FC qui n'a pas rempli ses objectifs dans l'antichambre de la Ligue 1. Son contrat est arrivé à échéance l'été dernier et n'a pas été renouvelé. 

Dans la suite de l'interview, Thierry Laurey revient sur sa carrière, notamment de joueur, lui qui a porté le maillot vert entre 1990 et 1991. Le maintien en Division en 1 cette saison-là reste dans ses meilleurs souvenirs : "Le maintien avec Sainté à l'issue de l'exercice 1990-1991 constitue l'un de mes bons souvenirs. J'étais arrivé en provenance du PSG en octobre. Courtisé également par Cannes et Montpellier, j'avais opté pour l'ASSE. L'entame de saison avait été délicate pour les Verts. Nous avons bien redressé la barre et fini dans la première partie de tableau. Nous avions accroché le nul à Gerland lors du derby (1-1) et tenu en échec le PSG de Safet Susic dans le Chaudron (1-1)." 


Il se souvient surtout de Lubo Moravcik, meilleur joueur qu'il a côtoyé à l'ASSE : "Incontestablement, Lubo Moravcik. Il avait les deux pieds  Et une grinta incroyable. Même à l'entraînement, il refusait la défaite. Il avait également une grosse qualité de passe. C'était en outre un bon mec qui aurait pu jouer dans un club du Top 10 européen. Je n'oublie pas non plus Sylvain Kastendeuch, la Sécurité Sociale derrière qui formait avec Jean-Pierre Cyprien une belle charnière. John Sivebaek était un super contre-attaquant et faisait preuve d'un état d'esprit génial. Nous formions une belle équipe."

20 ans plus tard, en 2011, Thierry Laurey avait fait son retour dans le Forez en tant que recruteur. Expérience dont il garde un très bon souvenir : "J'avais connu une longue période de chômage de 21 mois et je me suis régalé dans ce nouveau rôle. C'était formidable. J'ai beaucoup voyagé, effectué des milliers de kilomètres pour dénicher le joueur correspondant au profil recherché par Christophe (Galtier). Un agent avait indiqué un Ivoirien évoluant à Leeds aux présidents. Je suis allé le voir à Genève à l'occasion d'un match opposant Israël à la Côte d'Ivoire. J'ai été séduit. Il s'agissait de Max-Alain Gradel. J'ai également suivi Jérémy Clément et Fabien Lemoine. Il a signé in-extremis à Sainté alors qu'il était sur le point d'être prêté à l'ETG. J'ai également supervisé le Roumain Banel Nicolita et le Brésilien Paulão, finaliste européen avec Braga face au Porto de Radamel Falcao. J'y croyais beaucoup. C'était, à mes yeux, un défenseur formidable mais il ne s'est pas acclimaté à son nouvel environnement. Dans tous les cas, ce fut une expérience très enrichissante."


Retrouvez l'intégralité de l'interview en cliquant ici. 

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