Mortel : "On est dans le 42 et il y a une rivalité avec l'OL"
Moins d'une semaine après le derby masculin (défaite un à zéro pour les Verts), voilà qu'un second derby se profile ce samedi, à 21 heures, toujours à Lyon. Celui féminin entre l'OL et l'ASSE.
Ce vendredi midi, Laurent Mortel et Maryne Gignoux se sont présentés en conférence de presse pour évoquer ce match particulier. Le coach stéphanois a parlé de la rivalité entre les deux clubs. S'il n'a pas axé sa causerie là-dessus, Laurent Mortel l'a forcément abordé : "Est-ce que j’ai parlé de la rivalité dans ma causerie ? Je l’ai un peu édulcoré parce qu’il faut la minimiser mais d’un autre côté quand vous voyez l’élan qu’il y a eu la semaine passée notamment à L’Etrat, ça nous rappelle aussi qu’on est dans le 42 et qu’il y a une rivalité aussi avec l’Olympique Lyonnais. On en parle. Je pense qu’au fur et à mesure ça va monter. Je souhaite que les joueuses soient fières, qu’elles aient de l’orgueil. Sur le papier, il n’y a pas débat, il n’y a pas photo. En terme de data, il n’y a pas photo non plus. Lyon a une possession de 65 à 70% du temps de jeu. Les occasions sont là, ça score sans arrêt donc sur le papier il n’y a pas débat. Il faut faire face avec les moyens qui sont les nôtres et sortir dignement d’un match comme celui-ci en ayant donné le maximum. Ne pas avoir de regrets à la fin du match et avoir exploité tout ce qu’on doit exploiter.
Le fait que le derby des hommes ait eu lieu avant nous, je pense que l’énergie s’est déplacé de leur côté. On n’a pas ressenti de choses particulières dans la semaine, c’est aussi dû au fait qu’on joue à l’extérieur. Lorsqu’on jouera à la maison, on le sentira davantage. Maintenant, dans nos familles, nos cercles d’amis, on nous répète sans cesse qu’il y a ce derby, qu’il ne se joue pas, qu’il se gagne. J’essaie simplement de décharger mes joueuses de ça, je suis là pour les protéger aussi parce qu’on connait la valeur de cette équipe, les joueuses aussi. (...) Les deux matchs de la saison dernière (6-0 et 1-6, ndlr), c’est un mauvais souvenir. On n’aime pas. C’est pour ça qu’on vient sur cette notion d’orgueil."