Prêté par l'AS Saint-Étienne à Clermont, Jessy Moulin a vécu une année difficile en Auvergne. Très peu utilisé par Der Zakarian, il revient dans le Forez sans trop savoir encore de quoi son avenir sera fait :
"Sportivement, j’ai vécu une saison très difficile. J’ai joué quelques matches seulement en coupe. Pour me consoler, je me dis que chaque expérience est bonne à prendre. J’ai appris notamment qu’il ne fallait pas faire confiance aveuglément à certains dirigeants, à certains coaches. Lorsque j’ai signé là-bas, j’avais la garantie de jouer. C’est ce que l’on m’avait laissé entendre au téléphone. Mais lorsque je suis arrivé à Clermont, au bout de deux jours, j’ai compris que nous n’étions pas du tout sur la même longueur d’ondes. J’ai su que je ne jouerais pas.
Je vous avoue que ça a été compliqué. J’ai eu l’impression que tout le travail fourni pour jouer en Ligue 1 n’avait servi à rien. J’étais au fond du sac (sic). Surtout après ce que j’avais vécu avec Saint-Etienne. J’avais l’impression que ma carrière était lancée. Quand j’ai joué en Ligue 1, puis lorsque je suis parti à Clermont, j’étais dans la situation du gars qui a signé son premier contrat pro, c’était l’aboutissement d’un travail qui était récompensé.
Quand le coach Galtier m’a demandé ce que je souhaitais faire, j’ai dit que je voulais partir parce que j’avais envie de jouer, de prouver que je pouvais m’imposer. Et là, après une saison passée sans jouer, tu as l’impression de repartir de zéro. Je n’ai rien à me reprocher, même Der Zakarian m’a dit que j’avais été irréprochable. J’ai fait mon taf (sic)."
L'avenir de Jessy Moulin est lié à celui de Jérémie Janot et Stéphane Ruffier. Il lui reste 2 années de contrat à honorer.
Source : Le Progrès