Nedder : "Saliba et Fofana ont pris l'autoroute et il y a les autres"

Formation | Publié le par Dunkan | 5 commentaires

Dans le dernier inside proposé par le club consacré à la formation, Razik Nedder se confie longuement devant la caméra. Il revient notamment sur les différents parcours qui émanent du centre de formation. 

Razik Nedder : "Pour les joueurs c’est une vraie aventure humaine. Moi j’ai grandi dans un quartier mais je sais que dans les villes, villages, communes aux alentours de Saint-Étienne, ils parlent des classards, c’est selon ton année d’âge, ta génération. En centre de formation on retrouve ce côté-là, les 2006, les 2005, les 2004, tu rentres vraiment dans une génération, une promotion, où leur objectif c’est d’être le plus nombreux possible à aller au bout, tu vis vraiment une vraie aventure humaine. On l’a vu ce week-end (en fin de saison dernière, ndlr), il y avait les quarts de finale de play-off de nos U17 contre Nantes, qui font une super saison. J’en profite pour les féliciter mais aussi Fred' (Frédéric Dugand coach des U17 Nationaux de l’ASSE, ndlr), pour une première saison en 17 nationaux, c’est très beau ce qu’il fait. On a vu cette solidarité qu’il y a dans cette équipe, tu fais partie d’un groupe, d’une bande, d’une équipe, tu es derrière ce blason et plus encore. Ils s’appellent «frère», ils se checkent, se font des câlins, il y a une affection qui se développe et qui fait qu'à vie tu es marqué par ton aventure lorsque tu es passé en centre de formation, c’est indéniable tu es lié à ta promotion. 

J’ai des groupes WhatsApp qui vivent encore avec des mecs qui ne sont plus au club depuis quatre, cinq, six ans. Tu rentres vraiment dans ce truc-là de classards, mecs de la même génération qui viennent vivre une belle aventure. La beauté du football c’est que chacun a son chemin, il y a ceux qui prennent l’autoroute : William (Saliba, ndlr), Wesley (Fofana, ndlr) ont pris l’autoroute, u16, 17 nat', aspirant, stagiaire, pro et voilà. Puis il y a les autres qui sont autour, on a vu Aguilar, là je vois Tormin, Durivaux (à Niort, ndlr), des mecs qui passent par d’autres routes mais qui vivent du football, de leur passion, qui vont faire du haut-niveau et c’est la beauté du centre de formation."

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