Où en est-on pour les Droits TV du football français ?
Le 17 octobre dernier, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a vécu un camouflet à l'occasion des enchères organisées pour les droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2 sur la période 2024-2029.
En effet, aucun lot proposé n'a trouvé preneur. Le prix de réserve étant jugé bien trop élevé par les différents acteurs de cet appel d'offres. Résultat, c'est désormais via des négociations de gré à gré que la LFP et son président Vincent Labrune tentent de sauver les meubles.
L'objectif fixé pour les droits TV par l'ancien président de l'Olympique de Marseille est très élevé. En y associant les droits internationaux, la France vise le milliard d'euros ce qui constituerait un record dans l'histoire du championnat professionnel français. Il fallait pour cela obtenir 800M€ lors de l'appel d'offres pour les droits français et c'est pour le moment un échec.
đź“ş Les enchères organisées par la LFP le 17 octobre dernier n’ont pas trouvé preneur. Depuis, les négociations de gré à gré avancent déjà avec différents médias. Nos infos. @ArthurPerrot https://t.co/t8pSdXqhoj
— RMC Sport (@RMCsport) November 6, 2023
Il s'agit désormais de limiter la casse et les négociations en cours pourraient s'étendre dans le temps. Cette période de gré à gré pour durer jusqu'à la veille de la reprise de la prochaine saison de Ligue 1. Selon RMC, un nouvel acteur s'active particulièrement, il s'agit de DAZN que l'on présente souvent comme le "Netflix du sport". Le service de streaming sportif anglais a rapidement rencontré la LFP, au Grimaldi Forum de Monaco. La plateforme anglaise serait même "plus confiante que jamais". Actuel diffuseur de la Ligue 1 mais aussi d'une partie des matchs de Ligue 2, Amazon a eu un échange téléphonique avec la LFP et maintient le flou concernant ses intentions. beIN Sports se fait discret et a décidé de ne pas bouger tandis que Canal + campe sur ses positions, réclamant un dédommagement financier pour les 330M€ actuellement versés par saison, estimant être victime d'une injustice depuis trois ans. Il apparaît donc acquis que la chaîne cryptée ne se positionnera pas sur les droits TV laissant le champ libre à d'autres et rendant la concurrence moins forte.
