Petit déjà, Briançon était le patron !
Capitaine du Nîmes Olympique, Anthony Briançon a immédiatement endossé ce rôle à Saint-Étienne, Laurent Batlles décidant de lui confier le brassard dès la première journée de championnat de France de Ligue 2 à Dijon.
Si sous l'ère Claude Puel par exemple, la question du capitanat avait soulevé de véritables interrogations, Laurent Batlles semble ne jamais avoir hésité et pour cause. Anthony Briançon a tout de l'âme d'un leader et ce depuis tout petit, comme le raconte Nicolas Malaterre, son entraîneur à la MJC Avignon en U13 dans le dernier Maillot Vert :
"Je l'ai entraîné deux saisons durant en U13 à la MJC Avignon, le club-référence de la région d'où est sorti notamment un certain Laurent Paganelli. Anthony a tardé à pousser. Il était petit, ce qui a sans doute refroidi pas mal de clubs. Je pense notamment à Auxerre, Montpellier ou Rennes. Cela me faisait mal au cœur car, techniquement et déjà tactiquement, il avait pourtant énormément de qualités. C'était d'ailleurs mon numéro 10, un leader, un meneur qui fédérait et montrait l'exemple. Mais je crois avoir toujours su qu'il reculerait et finirait derrière. C'était un minot que les coaches adoraient : simple, toujours souriant, enthousiaste, plein de vie, parfaitement éduqué par des parents formidables. Il n'a pas changé d'ailleurs. Il est resté le même : adorable, abordable, n'oubliant pas d'où il vient. Il a toujours sa bonne bouille. C'est bien simple : je n'ai jamais entendu quiconque émettre des réserves à son égard."
Son ancien éducateur brosse également le portrait d'un joueur qui "sent le jeu, déterminé, qui aime les duels, le combat et ne renonce jamais et qui a horreur de la défaite." Pour lui, Anthony Briançon ne tardera pas à devenir la coqueluche du Chaudron : "Il est ravi d'avoir rejoint ce club hors norme. Il ne tardera pas à être le chouchou de Geoffroy-Guichard."