Piquionne : "À part Lyon, ils sont tous venus prendre leur raclée"

Anciens Verts | Publié le par Aymeric | 11 commentaires

Frédéric Piquionne était l'invité de Colinterview en fin de semaine dernière. L'ancien Stéphanois est revenu sur sa carrière professionnelle, notamment son passage à l'ASSE.

Convaincant lors de sa première saison à l’ASSE après la montée en Ligue 1, Frédéric Piquionne avait activement participé à la belle sixième place obtenue en 2004/2005. Cette montée en Ligue 1 suivie immédiatement par des résultats, c’est aussi l’explication d’un collectif bien né se souvient Piquionne : "Même quand les résultats étaient compliqués, on était vraiment soudés tous ensemble, il n’y avait pas de critiques de l’un envers l’autre."


La saison suivante, celle de la confirmation sera plus délicate comme se souvient l’ancien attaquant des Verts : "La deuxième saison (2005-2006, ndlr), on a essayé de se renforcer, et elle ne s’est pas du tout déroulée comme prévu. Est-ce que c’est cette sixième place qui nous est montée à la tête ? Est-ce qu’on n’a pas fait les efforts nécessaires pour garder ce cap ? Je pense que oui, bien évidemment parce que tu n’as pas de résultats si tu ne te remets pas tout le temps en question. Derrière, ça a été difficile aussi avec les supporters. Ça a été tout un ensemble qui a fait que la deuxième saison n’a pas été au rendez-vous."

À la fin de sa deuxième saison chez les Verts conclue par des performances mitigées, les temps sont plus durs pour Frédéric Piquionne. Des questions se posent, avant de finalement rempiler : “C’est compliqué à gérer (les supporters, ndlr). Il ne faut pas oublier que c’était ma cinquième saison dans le football professionnel. Compliqué de se faire siffler par ses propres supporters, compliqué quand tu commences à lire des banderoles sur toi pendant les matchs, quelle concentration tu peux avoir ? Cette année-là, avant la fin du championnat, j’avais dit au coach “écoute, pour moi c’est très dur, je n’y arrive pas, commence à prévoir l’année prochaine un autre attaquant parce qu’avec mes agents on va tout faire pour partir”. Je ne peux pas rester dans ce contexte-là. On m’a dit “mais non, ne t’inquiète pas, ça va s’arranger”. Finalement après des discussions, je suis resté. Ils ont recruté Ilan et on est reparti de plus belle. Un nouveau coach, une nouvelle dynamique, un nouveau système. Les six premiers mois qu’on fait avec Sainté sur la troisième saison (2006-2007, ndlr), c’est les six plus gros premiers mois que j’ai fait dans ma carrière, dans n’importe quel club. On tapait tout le monde. À domicile en tout cas, on avait un tarif de 3-0. Des fois je ne comprenais même pas la force qu’on avait à domicile. Déjà quand tu rentrais dans le couloir, c’était marqué Ici c’est le Chaudron. On arrivait, rien que la première action, profondeur directement, et le match démarrait. Paris ils sont venus, on les a tapés. Marseille ils sont venus, on les a tapés. Il n'y avait que Lyon où l’on y arrivait pas, mais le reste ils sont tous venus prendre leur raclée à domicile."


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