Pour Chabane, la Ligue 1 va vers cinq ans de vache maigre

Ligue 1 | Publié le par Tibo | 9 commentaires
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Deuxième de Ligue 2 à l'issue de la saison régulière, le SCO Angers a gagné le droit de retourner en Ligue 1, une petite saison après avoir quitté l'élite du football français.

Un retour qui va se faire dans des conditions probablement très différentes. Comme la grande majorité des actionnaires de Ligue 1, Saïd Chabane s'inquiète des difficultés de la LFP et de son président Vincent Labrune à trouver un diffuseur pour la période 2024-2029. La perspective d'un deal à hauteur de 500M€ fait craindre le pire au dirigeant qui évoque dans une interview accordée à Ouest France, une période de vache maigre le cas échéant pour le football français et notamment pour les formations classées entre la 7e et la 18e place :


"On travaille sur cette position. On ne peut pas attendre le dernier moment pour bouger nos pions […]. Les droits TV aujourd’hui pour le SCO, ça représente entre 50 et 60% du budget. Si les calculs restent comme ça, cela représentera donc 7 millions de moins que lors du dernier exercice en Ligue 1. On passerait de 22 à entre 13 et 15 millions de droits télé. 


Si les chiffres qu’on entend sont les bons, on part sur cinq ans de vache maigre. Parce qu’on va arriver à un niveau de droits TV inférieur à 2008, avec des salaires trois à quatre fois supérieurs […]. Je ne crains rien pour (les gros clubs), mais du 7e au 18e, ça sera une autre danse."


Hier, le président de la Fédération Française de Football (FFF), Philippe Diallo évoquait sa crainte de voir des clubs déposer le bilan dans ce cas de figure : "Je pense qu’il faudra attendre l’issue de l’actuel appel d’offres sur les droits TV pour voir dans quelle situation se trouvent nos clubs. Nous avons eu deux années où les clubs ont bénéficié de l’apport de CVC. C’est désormais terminé. Un montant de droits qui ne serait pas en ligne avec les estimations qui ont pu être faites par la Ligue plongerait un certain nombre de nos clubs dans de grandes difficultés. Si l'atterrissage de l‘appel d‘offres actuel n’était pas celui qu'on attend, bien évidemment que nous serions confrontés à des difficultés financières très importantes qui pourraient peut être amener certains à envisager des dépôts de bilan."


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