Pour Dall'Oglio, il fallait bousculer les joueurs de l'ASSE
Olivier Dall'Oglio a changé le visage de l'AS Saint-Étienne. Sous sa houlette, l'équipe est redevenue très solide défensivement mais a aussi retrouvé un jeu offensif plus percutant. Dans un entretien accordé au Progrès, l'entraîneur des Verts évoque ce qu'il a changé.
"Il fallait les bousculer. Ils avaient besoin de monter leur niveau. Vous ne pouvez pas ronronner. Certains savaient qu’ils pouvaient faire plus, d’autres ne le savaient pas. Mais d’aller pousser le corps humain dans ses retranchements, ça permet de montrer qu’il y a une marge. Ils se sont pris au jeu. L’équipe a progressé parce qu’ils ont pris conscience qu’ils pouvaient élever le curseur. Et après, il y a l’aspect collectif. Seul, on ne fait rien. Si tu donnes à l’équipe, elle te le rendra en double. Mais quand on est un jeune joueur, c’est plus dur à entendre. C’est moi d’abord. Or, tu n’y arriveras pas sans ton pote."
Perfectionniste, le technicien stéphanois estime que la marge de progression est encore significative, notamment dans le domaine offensif : "On a une grosse marge sur l’aspect offensif. C’est une question de concentration. Dans la dernière passe, un peu moins de précipitation… On a vu qu’à Bastia, on s’était procuré cinq ou six occasions énormes sur des attaques rapides et on n’a pas marqué. On le fait sur des actions plus difficiles."
Plusieurs bonnes nouvelles en provenance de L'Etrat #ASSE https://t.co/WdH22R6WVo
— Envertetcontretous (@Site_Evect) March 26, 2024
Depuis qu'il a pris place sur le banc de touche des Verts, les filets de Gautier Larsonneur ont seulement tremblé à cinq reprises en onze rencontres. L'ASSE a terminé huit matchs sans encaisser de but. Une solidité défensive qui permet à Saint-Étienne d'être la meilleure défense de Ligue 2 BKT, un point déterminant pour Olivier Dall'Oglio : "Je pense que c’était la priorité. C’est primordial de pouvoir se rassurer sur certains matchs où on est moins bien, où l’on peut se dire : “On sait qu’on va être solides.” Il y a eu une implication de tout le monde, à commencer par les attaquants. Ils font un gros travail. Il fallait plus de courses, plus de sacrifices."