Pour Riolo, tout va de travers à l'ASSE
Daniel Riolo s'est exprimé dans l'After Foot de RMC sur la descente aux enfers de l'AS Saint-Étienne. Pour lui les problèmes sont multiples et ne datent pas d'hier dans le club.
Daniel Riolo : "C'est comme Lens. Ce ne sont pas des endroits qui sont joyeux en France, des villes où il y a multiples activités. Donc il faut proposer, il faut raconter une histoire aux gens qui viennent, fidèles depuis des années. Saint-Étienne, je le redis, ces dernières années, même quand les saisons étaient correctes, ça ne faisait pas rêver, on se faisait souvent chier avec les équipes qui étaient proposées. Les joueurs : un joueur marquant ? Un joueur qui a créé un lien avec les supporters ? Une forme d'attachement, le mec qui marque un peu ? Je crois que si on doit prendre sur les cinq voire dix dernières années, un mec qui a marqué les supporters stéphanois, je me demande si Romain Hamouma ne va pas être dans un top 3. Il y a Loïc Perrin évidemment, l'historique.
Ils (les supporters) n'ont créé de lien avec personne, les présidents ils n'en voulaient plus depuis longtemps. Le côté Romeyer, supporter historique, ça on ne peut pas lui enlever, mais il avait gâché son crédit depuis longtemps. Caïazzo n'a jamais été aimé à Saint-Étienne parce qu'il était là pour régler les problèmes à Paris. Maintenant il est parti. L'histoire n'était pas belle. Et en parallèle c'est un club où la violence s'est le plus installée. Elle était là, récurrente, parfois sourde, dans les contestations et parfois un peu sans mobile. Des fois on avait l'impression qu'ils faisaient exprès de prendre des amendes. Comme s'ils s'en foutaient."