Puel ne veut pas entendre parler de système

Dans un premier temps, le manager général de l'ASSE revient sur les aléas d'un match, d'une saison qui font que le groupe doit sans cesse s'adapter : "11 type ? Il y a toujours quelque chose qui arrive, il peut y avoir une blessure, un malade, une suspension… Il n’y a pas beaucoup d’équipes qui jouent maintenant avec un 11 type, tant mieux s’il y en a qui ont la possibilité de le faire. Il est préférable de préparer son équipe, avoir différentes réponses et de ne pas être dépourvu un moment donné lorsqu’il y a un problème." Pour le technicien stéphanois, l'accent doit être mis sur l'animation plutôt que sur le système en lui-même : "Système ? Cela veut tout dire et rien dire. Encore une fois, c’est l’animation : comment on joue, comment on anime un dispositif, c’est ça le plus important, ce n’est pas le système qui est le plus important […] Un moment donné, on va faire rentrer un joueur qui va être plus à l’aise à un certain poste, qui va nous apporter quelque chose. Cela peut engendrer une petite modification qui fait que cela redonne de l’allant et de la solidité à l’équipe."

Ceci fait revenir le coach sur la polyvalence des joueurs, aspect primordial selon lui : "C’est une richesse. Cela donne des solutions à un moment donné. Les joueurs maintenant doivent apprendre à évoluer en 4-3-3, 4-4-2… C’est important d’avoir la richesse d’une adaptation rapide. C’est de l’anticipation, de l’adaptation. Il y a du travail qui est fait sur vidéo, pas seulement sur l’adversaire la veille ou le jour du match mais aussi sur notre match en debriefing, sur des vidéos individuelles également de façon à toujours apporter des corrections, avoir des réponses. La richesse d’un joueur et d’un effectif c’est de ne pas être stéréotypé, c’est de répondre à ce que va proposer un adversaire et d’avoir en sa possession les corrections nécessaires. Plus les joueurs vont avoir cette capacité de se corriger plus ils vont être performants et en confiance sur le terrain."