Puel réclame de la patience pour l'ASSE

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 44 commentaires

L'AS Saint-Étienne a réalisé un mercato axé sur la jeunesse et l'inexpérience de la Ligue 1. De plus, en ce début de saison, Olivier Dall'Oglio s'appuie sur des jeunes du centre de formation. C'est notamment le cas de Mathis Amougou qui s'est imposé dans le onze de départ.

Si la jeunesse présente certains avantages, elle a aussi des inconvénients comme le manque d'expérience qui peut conduire à certaines difficultés au sein du collectif. Olivier Dall'Oglio en est bien conscient et l'a d'ailleurs évoqué lors de la conférence de presse d'avant-match face au Lille OSC : "L'expérience ? Il va falloir la construire, il faudra compenser par beaucoup de fraicheur. Pour les jeunes équipes c'est comme ça, il faut mettre tout notre cœur là-dedans. Le staff est à fond là-dedans. On attend de la vie, du mouvement, des courses, de la générosité de ces joueurs qui vont rentrer. De l’intelligence de jeu bien-sûr mais les derniers joueurs qui sont arrivés doivent nous amener quelque chose."


Il y a un observateur attentif de l'évolution de l'AS Saint-Étienne qui aurait sûrement aimé prendre cette équipe sous sa coupe. Claude Puel, formateur dans l'âme portait un projet du même acabit à Saint-Étienne entre 2019 et 2021 mais avec des moyens financiers bien moins importants. Dans les colonnes du Progrès, il évoque cette équipe stéphanoise très jeune et la nécessite de donner du temps aux joueurs pour donner leur pleine mesure : "En général, les jeunes joueurs, c’est toujours mieux la deuxième partie de saison. Il y a plus de régularité, d’objectifs à fixer. Ils ont besoin de temps de jeu, de confiance, de ne pas être lâchés en cours de route. Il faut de la patience de la part des dirigeants et des supporters.


La première moitié de saison est très difficile. Pour les joueurs qui ont moins de vingt ans, il faut apprendre la compétition adulte. Cela peut durer quatre à cinq mois. J’avais eu ce genre de choses avec Lille. On avait vendu nos meilleurs joueurs et je savais qu’on jouerait le maintien avec le 19e budget. Au lieu de prendre des briscards, on a misé sur des jeunes joueurs avec de la qualité technique.

Pendant deux ans, on a joué le maintien et on avait réussi grâce à des meilleures deuxièmes parties de saison. Puis la troisième fois, on finit deuxième derrière Lyon avec la Ligue des Champions au bout. Il ne faut pas lâcher cette projection et cette planification."


keyboard_arrow_down Commentaires (44) keyboard_arrow_down