"L'ASSE n'a rien à envier aux plus belles ambiances d'Europe"

Anciens Verts | Publié le par Tibo | 11 commentaires

Formé à l'AS Saint-Étienne, Josuha Guilavogui réalise une belle carrière qui l'a mené de Madrid à Wolfsburg en passant par Bordeaux et Mayence. Le milieu de terrain a également porté le maillot de l'équipe de France à sept reprises.

Au cours de sa carrière, le Franco-Guinéen a eu l'occasion de voir du pays et de nombreux stades à travers l'Europe. Il demeure malgré tout marqué par le public de Saint-Étienne, un public auquel il rend un bel hommage dans un entretien sur l'application 90 Football


"Honnêtement, Saint-Étienne c'est un club qui n'a rien à envier aux plus belles ambiances d'Europe. Tu as deux kops, ce qui est très rare. En plus, il y a les tifos. Ils ont fêté les 90 ans du club, c'était énorme ce qu'ils ont fait. Ils font partie de ces fans qui peuvent influencer le cours d'un match. Ils peuvent décider de le gagner. L'adversaire ne peut pas le gagner, c'est impossible. Je me rappelle de la Coupe de la Ligue 2013 : L'envahissement du terrain, la parade dans la ville... C'était incroyable ! Il y avait des personnes âgées autour des 70 ans. Ils étaient sur leur balcon en train de célébrer. Ils ont connu la génération bénie, celle qui a été finaliste en 1976 et plusieurs fois championne de France. C'est presque culturel, on se passe un flambeau de père en fils et de mère en fille ! Il y a des femmes supportrices des Verts. 


Je suis toujours en contact avec certaines personnes qui m'ont vu grandir depuis que je suis arrivé au centre de formation. Depuis 15 ans, ils m'ont suivi jusqu'à aujourd'hui. Ces personnes sont venues quand j'étais à Madrid. Elles sont venues à Bordeaux, Wolfsburg et Mayence. Ils aiment leur club et les joueurs qui y passent. C'est pour ça que je leur en serai toujours reconnaissant. 


Tu le sens, c'est une ville qui vit au travers des résultats des Verts. Quand tu joues bien le weekend, les gens sont contents toute la semaine, ils sont heureux, ils en parlent au travail. Quand tu as des saisons difficiles, ça mine leur moral. Avant tout, ce sont de vrais passionnés. Je ne m'en rendais pas compte au début. Je suis formé à Saint-Étienne, c'était quelque chose de pratiquement normal pour moi. Avec le temps, je me rends compte que lorsqu'on voyageait, on atterrissait par exemple à Lille, il y avait toujours des supporters stéphanois qui nous attendaient à l'aéroport. Tu peux aller n'importe où en France, on va te parler de Saint-Étienne."


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