"L'ASSE n’est pas sans nous rappeler le FC Metz de la 2ème moitié des 90’s"

Le bon début de saison, c’est surtout un gros concours de circonstance qui a caché trop longtemps nos faiblesses. Hormis la victoire 3-0 à Nantes, ou nous avons clairement dominé les débats, le reste de nos victoires à été plus que tiré par les cheveux, entre les 2 pénos contre Lille, le Hold Up contre Angers ou on se fait marcher dessus 90 minutes, les résultats de début de saison on été plus que flatteurs, avant de connaître le naufrage et le retour à la réalité après le 0-7 à domicile contre Monaco.

Les chiffres auraient tendance à le démontrer. Mais à mon sens on souffre tout d’abord de faiblesse tactique, d’absence d’animation entre les lignes.

Ensuite on éprouve de grosses difficultés au niveau des milieux défensifs, ou Doukouré n’a jamais confirmé en L1, et Mandjeck est plus occupé à flamber sur Snapchat qu’à sécuriser le milieu. On a bien tenté de renforcer ce secteur avec le retour de Fallou Diagne … un défenseur central de formation. 

Ensuite, à la décharge du coach, on a vraiment pas été épargnés par les blessures, entre les diplomatiques de Monsieur Bisevac, le temps que le club trouve un appartement de son standing, et celles de Jouffre, aka le Gourcuff du pauvre, et l’énigmatique absence de Mevlut Erding pendant des mois, ça fait beaucoup pour un club qui ne s’est plus maintenu depuis que Jacques Chirac n’est plus président.

Sans animation, et avec un Milieu axial en pleine déconfiture, et cette avalanche de blessé, notre saison est bien plombée, même si sur un match ou 2 on peut faire des performances, pour peu que tout le monde soit la à peu prêt au même moment.

Absolument. Au delà de la performance sportive, dans un effectif à la limite de la dépression, en pleine tourmente après l’affaire des pétards, il est arrivé avec son sourire légendaire, et sa bonne humeur communicative… Un vrai soulagement dans un vestiaire que seul le Prozac pouvait vraiment aider jusqu'à la.

Votre objectif c’est de bousiller mon week end avant le match ou bien ? Disons qu’entre son arrogance, sa politique résolument tournée vers les VIP, et fondamentalement anti-populaire, sa passion pour l’odeur de l’argent, quitte à nous couvrir de ridicule avec ses amis Tchadiens, notre “cher” président a réussi le tour de force de vider Saint-Symphorien et ruiner son ambiance, tout en devenant aussi populaire que Chicarito à un meeting de Donald Trump.

Après quasi 30 ans à suivre le club, on aura jamais vu une telle tension, et une telle ambiance exécrable entre le club et ses supporters.

Saint-Etienne c’est du solide. Une belle régularité dans le premier tiers du tableau avec quelques passages sympathiques en Europa League, ce n’est pas sans nous rappeler le FC Metz de la 2ème moitié des 90’s, ni sans nous rappeler ce cercle des clubs d’en haut duquel on ne fait plus parti depuis trop longtemps.

Après difficile pour Saint-Etienne de viser plus haut, les places du dessus semblant être réservées aux machines à blanchir du cash étranger, ou à l’illuminé de Twitter qui vous sert de voisin. Ne vous inquiétez pas, nous comprenons très bien ce qu’il peut être pénible de vivre à 60 km de l’épicentre de la médiocrité. 

Je n’en fait jamais, je me plante toujours quand il s’agit de Metz, alors je dirai 3-0 pour Sainté.