"Prudence, angoisse", l'analyse de Robert Herbin
Robert Herbin s'est comme à son habitude exprimé dans les colonnes du Progrès, pour livrer son compte-rendu de la rencontre des verts à Mayence. Le Sphinx évoque une possible "angoisse" ayant entraîné de la prudence dans les rangs Stéphanois, pour expliquer la timidité de l'équipe jusqu'au but Allemand.
"J’ai lu les commentaires de Christophe Galtier et le jugement qu’il a porté sur son équipe mais je ne tiens pas le même raisonnement car Mayence était d’un tout autre niveau que les adversaires que nous avons affrontés lors des tours préliminaires. Il est vrai que notre équipe s’est montrée plus entreprenante en seconde période, et particulièrement après que les Allemands ont ouvert le score. Sur la fin, alors que l’échéance d’une défaite arrivait, on a mis plus de détermination, de conviction et cela a fini par payer. Comme à Paris. Ce match nul me paraît être une performance intéressante, si nous sommes capables de retenir la leçon. J’ai l’impression qu’il y a eu un peu d’angoisse et qu’elle s’est traduite par une prudence qui ne nous a permis de nous imposer. Nous avons de fait plus subi que nous n’avons entrepris. Je ne connais pas la teneur du discours de Christophe Galtier mais ce match a montré que nous avons la qualité pour mettre l’adversaire en difficulté, plus que nous l’avons fait. Bien sûr qu’une rigueur défensive est indispensable mais l’idée de porter le danger doit y être associée. Encaisser un but nous a incités à être plus pressants. Le nul est mérité en vertu de cette réaction. À ce niveau-là, l’enjeu est important et il y a peutêtre un travail psychologique à faire."