QRM en pleine reconstruction, Echouafni demande du temps
Samedi, l'AS Saint-Étienne reçoit Quevilly Rouen Métropole à 19h00 au stade Geoffroy-Guichard. Deux formations qui n'ont pas encore engrangé le moindre point.
Si du côté de Saint-Étienne, l'heure est déjà à la crise, le club de Quevilly Rouen Métropole reste serein. Après la défaite concédé à domicile contre l'AC Ajaccio (0-1), Olivier Echouafni s'est confié face à la presse sur les raisons de ce début de saison difficile. Tout sauf une surprise pour le technicien normand qui a un groupe en pleine reconstruction : "On a la possession, on s'est créé les meilleures occasions. On n'a pas réussi à revenir, à égaliser parce qu'en face il y a de l'expérience, il y a aussi un vécu qu'aujourd'hui, le groupe de Quevilly Rouen Métropole n'a pas. Là où j'ai trouvé l'équipe intéressante, c'est qu'elle ne s'est pas désunie. On savait que cette équipe corse dès qu'elle allait mener au score, elle allait nous attendre. C'est ce qu'il s'est passé. En deuxième mi-temps, ils ne sont pratiquement jamais venus dans notre surface de réparation. Il nous a manqué des choses, dans le dernier geste et même sur le plan technique, il y a eu un peu trop de déchets. J'ai trouvé que nous n'avions pas assez de changements de rythme pour les mettre en difficulté. Finalement, ceux qui sont entrés en fin de match, ont apporté ce que l'on voulait avoir : de la fraîcheur, du dynamisme, pour amener des centres. Il y a eu beaucoup de centres et pas assez de percussion pour les couper dans l'axe. C'était un match de Ligue 2 type.
On se reconstruit, on se reconstruit vraiment. Personne ne s'en rend compte mais moi, je vous le dis. La saison dernière, ça a été un peu le même début. C'est à peu près similaire, on part peut-être d'un peu plus loin. On a besoin de travailler, de prendre conscience de nos qualités, de ne pas perdre confiance. Pour l'instant, on n'a pas marqué le moindre point en deux matchs et pourtant, ça ne se joue pas à grand chose lors des deux matchs (Amiens & Ajaccio). Il y a de la frustration dans le groupe mais il y a tout de même des choses encourageantes, malgré tout.
Peu importe l'adversaire en face, on voit que dans cette Ligue 2, tout le monde peut battre tout le monde. La preuve, Pau a battu Bordeaux, Rodez a battu Saint-Étienne, deux prétendants à la montée même plus qu'à la montée. Ce qu'il faut c'est faire le dos rond. On le savait dès le départ, je ne suis pas surpris. Il faut nous laisser travailler, avancer et se reconstruire étape par étape."