Quand la mère de Sow appelait ses professeurs à Tezenas
Saïdou Sow s'est longuement confié aux caméras d'ASSE TV. L'occasion notamment pour le défenseur stéphanois de s'exprimer sur son arrivée en France ainsi que sur la balance études/foot dans sa formation.
Saïdou Sow : "Ma mère était très protectrice mais pour le foot elle n’avait pas le choix. Elle m’a laissé venir (en France), mais elle m’appelait tous les jours, mes coachs et moi pour savoir comment ça allait. Mes parents sont stricts avec l’école : de base c’était juste l’école, après ça a été d’abord l’école et après le foot. Quand je suis arrivé en France, j’étais en CE2, mes parents me donnaient du travail, par exemple les tables de multiplication. C’est ce qui m’a permis de sauter des classes parce que quand je suis arrivé en primaire je connaissais déjà mes tables.
Quand je suis passé en 6ème mes parents étaient exigeants : si l’école ça n’allait pas bien je n’allais pas au foot. Ma mère appelait mes profs à Tézenas (sourire), j’étais très suivi donc je n’avais pas le droit de m’égarer. Je ne voulais pas non plus, car j’ai grandi comme ça, avec l’école et le foot. Je ne voulais pas négliger l’école. J’ai eu un bac ES à 16 ans. Je voulais être un businessman, je voulais être chef d’entreprise. J’ai suivi des cours de commerce international, et ce n’est pas fini. Il ne faut pas négliger cela, parce qu’une carrière ça ne dure que 15 ans, après il faut faire autre chose."
👨🎓 En avance à l'école, comme sur les terrains !
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) September 28, 2021
📺 @saiidou_s nous raconte son histoire, de la Guinée aux pelouses de @Ligue1UberEats en passant par une scolarité réussie 👇