Quand le rugby chasse l'ASSE de chez elle

Féminines | Publié le par Joris | 1 commentaire

Les féminines reprennent leur saison ce week-end en déplacement à Reims dans le cadre de la première journée de D1 Arkema. En attendant, elles ont été bousculées dans leur quotidien. 

En cause, la Coupe du Monde de Rugby qui passe par Saint-Étienne. Le stade Salif-Keïta où ont l'habitude de s'entrainer et de jouer les Vertes a été réquisitionné par l'évènement pour permettre à certaines équipes de s'entrainer à proximité de Geoffroy-Guichard en cas de besoin. 

chevron_right À lire aussi
Galtier aurait recalé l'OL

Les joueuses de Laurent Mortel ont donc dû délocaliser à L'Etrat comme l'a expliqué Élise Legrout, la capitaine en conférence de presse d'avant-match : "Oui ça nous impacte directement parce que l’Australie a pris notre terrain (sourire). On est à L’Etrat depuis mi-septembre à peu près et on va y rester jusqu’à début octobre. Oui ça nous chamboule un peu notre quotidien. Sur les entrainements, ça change un peu. L’année dernière, on avait un planning plus stable. On doit s’adapter mais on est bien accueilli au sein du club, on sait que si on a besoin de s’entrainer sur le synthétique on va y avoir accès. On trouve des accords donc ça aide pas mal."


Si cette présence à L'Etrat confère des avantages, Legrout préfère le confort de l'Étivallière : "Ce qui est bien c’est que ça amène un côté club, on se sent plus appartenir à l’ASSE en étant ici parce qu’on voit les autres équipes, on voit les jeunes, les pros. Ça renforce un peu ce lien club et c’est quelque chose de positif. Après, à l’Étivallière on a notre confort, notre salle de musculation, notre vestiaire, on peut laisser nos affaires le week-end. On est quand même mieux là-bas car tout est pensé pour nous. On a notre salle pour déjeuner ou se reposer entre deux séances, donc on se sent plus à la maison à l’Étivallière quand même, c’est notre terrain de match également. Donc je choisirais l’Étivallière (sourire)."

Laurent Mortel s'est également confié sur la situation. Il préfère en tirer profit, notamment dans la capacité d'adaptation de ses joueuses : "Je comprends la spécificité de l’équipe d’avoir ce confort. Le fait d’avoir dû s’adapter, c’est une force. On a la chance à L’Etrat d’avoir accès à l’ensemble des terrains, je remercie l’ASSE d’être à l’écoute. On arrive à trouver un équilibre pour chaque groupe. Le fait d’être chamboulé peut-être positif : le foot, c’est de l’adaptation en permanence. On ne doit pas se laisser perturber sur un déplacement, l’arbitrage… On doit sortir parfois de sa zone de confort pour mieux appréhender ce qui va se passer."

Photo de Élise LegroutPhoto de Laurent Mortel
chevron_right Voir la fiche de Élise Legrout, Laurent Mortel
keyboard_arrow_down Commentaire (1) keyboard_arrow_down