Romeyer et Caïazzo pourraient encore toucher de l'argent de l'ASSE
Bernard Caïazzo continue son tour médiatique après la vente de l'AS Saint-Étienne au groupe canadien Kilmer Sports. Cette semaine, c'est chez nos confrères du Progrès qu'il s'est confié.
L'AS Saint-Étienne a changé de propriétaire juste après la remontée en Ligue 1. Kilmer Sports, groupe canadien détenu par Larry Tanenbaum, a racheté les parts de Roland Romeyer et de Bernard Caïazzo pour s'offrir le deuxième club le plus titré du championnat de France. C'est Ivan Gazidis qui est le nouveau président de l'ASSE, il sera épaulé dans sa mission par Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld.
Dans les colonnes de nos confrères du Progrès, Bernard Caïazzo s'est confié sur cette vente du club stéphanois. L'ancien président du Conseil de Surveillance s'est exprimé notamment sur le montant de la vente qui n'a pas fuité. S'il ne le donne pas pour des raisons de confidentialité, il explique que les deux anciens présidents des Verts pourraient encore toucher de l'argent en provenance du club stéphanois selon les prochaines performances de l'ASSE : "Je ne donne pas de montant parce que Kilmer Sports veut garder la confidentialité. On ne pouvait pas en faire une affaire financière. Mon moteur numéro un était de trouver des gens capables d’assurer la survie du club. On a cédé 100 % de nos parts, mais on a accepté des prises de risque dans le futur. On a des systèmes de bonus sur plusieurs années, par exemple si le club est européen, ce qui fait que c’est difficile de parler d’une somme précise."
Bernard Caïazzo s'exprime également sur le processus de vente qui s'est avéré long : "Je pense qu’on a eu finalement une chance extraordinaire que le processus soit si long. Il y a deux ans et demi, on avait bien avancé avec le groupe 777 Partners. Mais il y a eu une fuite dans la presse. Ils ont rompu les négociations et ils se sont orientés vers le Standard de Liège. Au final, l’actionnaire n’a pas été payé, le club est dans une situation catastrophique, comme tous les autres clubs de 777. Il y a deux ans, quand on descend, on était bien avancé également avec Blitzer, ce qui était le sens de notre communiqué à l’issue du barrage perdu face à Auxerre. Jusqu’à ce qu’ils nous disent qu’ils ne souhaitaient pas conserver la direction du club et faire un plan social. Là, c’est nous qui avons dit stop."