Romeyer pointe du doigt Claude Puel

"J’assume mes responsabilités. C’est moi qui ai voulu Puel au départ. La richesse de l’ASSE, c’est notre centre de formation. Les gars travaillent bien, ils sortent des jeunes. Il faut ensuite les faire jouer. La saison d’avant, on avait fini quatrième de Ligue 1 avec des anciens et des jeunes. Je pensais que tout allait bien fonctionner. Avec sa gestion, ça a été un peu compliqué à l’intérieur du club. Pour manager une équipe, il faut de l’empathie. Claude est un entraîneur brillant mais ça ne suffit pas."

Pour le président-actionnaire de l'ASSE, le problème ne vient pas des moyens financiers du club. Il confie même que le club pouvait recruter cet été, s'appuyant sur ce mercato d'hiver où l'ASSE ne réalise pourtant que des prêts sans option d'achat ou des joueurs libres faute de moyens... 

"On en avait parlé avec mon associé en juin. On avait les moyens de recruter. Des joueurs voulaient rester, d’autres étaient disponibles. C’était un choix du manager général (de ne pas recruter, NDLR). Il a pensé qu’avec l’effectif qu’il avait à disposition, ça allait le faire. Ce que l’on n’a pas dépensé l’été dernier, on va le dépenser maintenant. L’argent était prévu au budget."

Bien que l'ASSE dispose donc d'argent pour recruter, le club doit vendre encore et toujours : "On est passé pour la onzième fois de suite devant la DNCG sans encombre. Une sorte de confiance s’est instaurée car on a toujours respecté nos engagements. Un club de foot, sauf les milliardaires que l’on connaît, vit avec le trading. Un moment ou un autre dans la saison, il faudra peut-être vendre des joueurs."